Avec Black Ops II, Treyarch finit par céder aux sirènes de la guerre moderne. La guerre futuriste même, puisque la plupart du jeu se déroule en 2025 dans la peau du fils d'Alex Mason, le héros du premier volet. On peut tout de même incarner le paternel dans quelques missions situées dans les années 80, comme cette chevauchée aux côtés des moudjahidin pendant la guerre d'Afghanistan. Ces allers-retours entre les époques ne nuisent pas à la cohérence globale du scénario, plutôt bien ficelé pour un CoD, et moins manichéen que ce à quoi la série nous a habitués. La force de cette trame est surtout d'être non linéaire : pour la première fois, un Call of Duty propose plusieurs embranchements menant à des fins différentes. Une petite révolution !
Le grand méchant Raul Menendez va-t-il vivre ou mourir ? Ça dépend de vous !
Ce n'est pas la seule nouveauté du solo. Treyarch a également implémenté des missions baptisées Strike Force où le joueur contrôle une escouade en vue de dessus. Certaines permettent de rattraper un précédent échec : Seconde Chance, par exemple, vous donne l'opportunité de sauver Karma si vous aviez échoué la première fois. L'idée d'insuffler un soupçon de stratégie dans Call of n'était pas forcément mauvaise, mais elle se heurte à l'IA catastrophique, qui réduit à néant la dimension tactique voulue par Treyarch. Le soft se contente d'envoyer des hordes d'ennemis idiots au casse-pipe. Le studio a certes fini par gagner le respect dans le domaine du FPS, mais il n'est pas encore au point dans celui du STR...
En ce qui concerne le multijoueur, les équipes de Treyarch n'ont pas fait la révolution, se contentant d'améliorer la recette par petites touches. Les killstreaks deviennent ainsi des scorestreaks : au lieu d'être simplement basées sur le nombre de frags, les récompenses prennent désormais en compte les points gagnés en accomplissant les objectifs. Le système de création de classe a également été refondu. Quant à l'arsenal, il profite évidemment de quelques raffinements apportés par la technologie de 2025, comme des robots de combat. Enfin, le célèbre mode Zombies, signature des CoD impairs, est évidemment de retour avec des idées encore plus barrées. On pense surtout aux maps TranZit, beaucoup plus vastes que d'habitude, et dont les différentes parties sont reliées par un bus piloté par un automate ! Mais où vont-ils chercher tout ça ?
Trailer du mode Zombies de Black Ops II