L'histoire se répète : pendant qu'Infinity Ward travaille sur le CoD 2 PC / 360, Activision confie à une autre équipe la production d'un épisode destiné aux consoles de la sixième génération. Il s'agit de Treyarch, studio californien acquis par l'éditeur en 2001, jusque-là surtout connu pour des jeux Spider-Man et les portages de plusieurs Tony Hawk. L'inexpérience de Treyarch en matière de FPS se ressentira d'ailleurs sur plusieurs volets de la saga Call of Duty, dont Big Red One, moyen en tous points.
Pourtant, on ne peut pas reprocher à Treyarch son manque d'innovation. Le studio bouscule des habitudes déjà bien établies en adoptant un unique point de vue, celui de Roland Roger, un soldat de la première division d'infanterie de l'armée américaine. Le jeu tire d'ailleurs son nom de l'insigne de la division, un gros chiffre 1 rouge. Notez que le titre n'a pas été traduit en français cette fois, le gros rouge faisant sans doute tache...
Exit les campagnes britanniques ou russes, donc. Comme la véritable 1ère division, le joueur commence par participer à l'opération Torch, poursuit avec les débarquements en Sicile et en Normandie, et finit par s'attaquer à la ligne Siegfried. Malheureusement, l'immersion et l'intensité ne suivent pas. En outre, le jeu souffre de la comparaison avec le « vrai » Call of Duty 2, sorti à la même période, qui bénéficie de meilleurs graphismes, d'un level design plus travaillé, etc. Côté multi, Big Red One est finalement plus proche de United Offensive, l'extension de CoD 1 PC. On y trouve en effet des véhicules et un système d'expérience.
Admirez les animations et le doublage !