A la fin de Darkside of Xeen, Corak s’autodétruit provoquant ainsi la perte de Sheltem et l'unification du monde de Xeen. Ainsi prend fin le premier cycle de la saga, changement de monde et de mode de jeu, mais pas d'univers, l'histoire continue sur COLONY.
Si jusqu'à présent on nous a proposé de vivre l'aventure de l'intérieur par les yeux de mercenaires abattant de basses besognes, cette fois nous sommes des Seigneurs manipulant des royaumes entiers et menant des légions de créatures à la guerre.
Le joueur possède une ou plusieurs places fortes qu’il peut améliorer à chaque tour si ses ressources le lui permettent. Ces évolutions lui apportent des créatures supplémentaires, des caractéristiques accrues, etc. Les diverses factions, avec leurs villes, leur style et leurs points particuliers sont assez bien équilibrées. Le système de progression laisse le choix entre or, expérience ou sortilège à la fin d'un combat ou d'une quête.
Le jeu comporte trois phases, l’exploration consiste à arpenter la carte à la recherche de ressources, de combats ou d’objets de quêtes, la construction consiste à faire évoluer votre ville afin d’en augmenter les ressources, tandis que la phase combat se passe sur un plateau de jeu dédié où chaque armée joue à son tour. Globalement, vous êtes là pour conquérir et bien souvent la solution passe par l’anéantissement pur et simple de tous les autres joueurs de la map.
Après un coup d’essai plutôt réussi avec King’s Bounty, NWC innove et propose à ses joueurs de prendre un peu de hauteur. Il n'y a pas grand-chose à dire de plus à propos de ce jeu qui n'ait déjà été dit dans les chapitres Chronologie et Concepts de ce dossier. Heroes of Might and Magic n'évolue quasiment pas au fil des épisodes, pratiquement tous les composants sont présents dès le premier opus. En dehors des cinématiques qui sont plus belles, des graphismes qui s'affinent et de l'ergonomie qui est légèrement améliorée, c'est pratiquement le même jeu que nous allons décrire d'épisode en épisode.