Pfff, ce dossier ne vaut rien, ils ont oublié de citer ce jeu sans parler de cet autre, in-dis-pen-sa-ble du genre !
Ne faites pas les innocents, on vous connaît et malgré toutes les précautions prises à propos de la non exhaustivité de nos dossiers, les commentaires ci-dessus abondent généralement. De fait, nous avons pris les devants en revenant sur divers titres non listés car étant à la croisée des chemins du beat'em all, du jeu d'action ou bien encore de la plate-forme.
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Ainsi, si on peut logiquement éliminer d'office des titres comme Ghost'n Goblins ou les premiers Ninja Gaiden, certes centrés autour de l'action mais avant tout présentés comme des plates-formers, il est déjà plus difficile de savoir où se situent des jeux beaucoup plus récents comme les sagas des Batman Arkham ou bien encore Castlevania : Lords of Shadow . En effet, dans ces deux exemples, le système de combat est au centre du gameplay et on doit y affronter d'innombrables vagues d'ennemis et autres boss démentiels, éléments très représentatifs du beat'em all. Toutefois, les développeurs de ces deux perles avancent plutôt le genre action / aventure que beat'em all. Si on peut se demander si ce n'est pas simplement parce que l'appellation "beat'em all" est parfois réductrice, on pourra aussi préciser que Castlevania et Batman Arkham font intervenir beaucoup de personnages afin d'approfondir le scénario, sans parler de tous les à-côtés synonymes d'énigmes à résoudre, de secrets à découvrir, etc. Pour autant, vu sous cet angle, on pourra alors décrire Devil May Cry comme un jeu d'action / aventure bien que son orientation soit clairement définie comme plus bourrine (par le biais d'un fort aspect scoring) dès le départ.
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Bref, il n'est pas facile de statuer sur le sujet et ce ne sont pas des jeux comme Remember Me, Guacamelee!, sans parler de Dead Rising qui nous feront dire le contraire. Dans ce dernier cas de figure, la série de Capcom ressemble à s'y méprendre à du beat'em all de masse en milieu urbain. Néanmoins, l'aspect lié à une customisation poussée, d'innombrables objectifs divers et variés sans parler de son aspect bac à sable, lui évitent l'appellation de beat'em all bien que ce ne soit nullement péjoratif, vous l'aurez compris.
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Pour Remembrer Me, disons que son aspect scénarisé et "ses phases mémorielles" le poussent doucement entre les deux genres précédemment nommés même si on trouve également ici un système de combat poussé reposant sur plusieurs combos à maîtriser pour en finir prestement avec les boss. Guacamelee!, lui, oscille entre une action non-stop (autre résurgence du beat'em all) et un véritable aspect plates-formes. Une formule apprise par les premiers Castlevania (tiens, tiens) et les Metroid. Si en termes de scénario, Guacamelee a tout du beat'em all (le héros désireux de sauver sa copine va devoir affronter un bad-guy et ses hordes de sbires), il milite également pour des combats nerveux durant lesquels coups spéciaux et autres combos pleuvront. Cependant, il repose aussi sur des plates-formes et des énigmes, ces deux éléments fusionnant via l'utilisation d'une double dimension grâce à laquelle vous pourrez faire apparaître des parois pour progresser.
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Au final, nombreux sont les titres qu'on pourrait qualifier de beat'em all même si pour diverses raisons (desiderata des développeurs, orientation principale, mécaniques de jeux), on les rangera dans des catégories annexes. Pas de quoi s'offusquer puisque le principal est que chacun y trouve son compte en sachant à quoi il a réellement affaire.