Rayman et le mobile, c'est une longue histoire. Grâce aux efforts de Gameloft notamment, la série a toujours trouvé un moyen d'exister sur téléphones portables. Plusieurs adaptations ont ainsi vu le jour au fil des ans et des machines disponibles. Outre les divers jeux de plates-formes proposés, on se souviendra d'un jeu de bowling ou même d'un jeu de kart sur appareils Java.
Il faut toutefois attendre 2012 et la sortie de Rayman Jungle Run sur iOS et Android pour que Rayman trouve un concept adapté au support nomade, bien qu'une version PC soit arrivée par la suite… Développé par Pastagames en partenariat proche avec les équipes d'Ubisoft, Jungle Run part d'une proposition de gameplay toute simple. Puisque le jeu se déroule sur écran tactile et puisqu'il n'est jamais simple de manipuler un personnage avec trop de touches virtuelles, les développeurs font le choix de réduire la jouabilité au minimum. Rayman court tout seul et compte sur le joueur pour sauter et frapper quand il le faut. Avec seulement deux boutons à gérer (sauter / frapper), Jungle Run se montre immédiatement accessible à tous joueurs munis d'au moins deux doigts.
Peut-être à la surprise de nombreux joueurs, la profondeur de jeu et la difficulté n'ont pas été sacrifiées sur l'autel de l'accessibilité. Jungle Run propose donc un véritable challenge pour qui se met en tête de parcourir l'ensemble des niveaux en ramassant tous les Lums sur son passage.
La suite, Rayman Fiesta Run, sort en 2013 sur iOS et Android, et elle reprend le concept de Jungle Run à travers de nouveaux niveaux. L'ajout de bonus rend l'expérience plus accessible encore. Les joueurs peuvent désormais acheter des cœurs pour éviter de mourir au moindre contact, ou même obtenir le tracé à suivre pour savoir quand sauter ou frapper. Sans ces bonus, le jeu se montre tout aussi relevé que le premier titre et confirme donc les bonnes impressions laissées par cette déclinaison mobile de Rayman.
Jungle Run et Fiesta Run se distinguent aussi tous les deux par une réalisation de haut niveau. Les graphismes sont fins et très détaillés (merci le UbiArt Framework) tandis que les musiques reprennent quelques compositions de Christophe Héral.