"Et si de GTA nous ne gardions que les courses ?" Voilà ce qu'a dû se dire Rockstar en pensant à ce que serait la fameuse série des Midnight Club, axée sur les courses de rue nocturnes et illégales du même genre que celles des Need for Speed ou des films Fast and Furious. Sans doute le studio a-t-il eu raison d'imaginer sa série ainsi, car celle-ci aura toujours connu un succès respectable (les ventes des différents Midnight Club varient à chaque fois entre 1 et 2 millions d'unités), en plus d'être saluée par la presse spécialisée.
C'est en 2000 que la série Midnight Club débute sur PS2 avec le premier opus sous-titré «Street Racing». Développé par Angel Studios, studio qui deviendra Rockstar San Diego par la suite, et qui était déjà à l'origine des Midtown Madness dans la même veine, Midnight Club est un jeu de course très arcade, où tout se joue en dérapage (Rockstar London mettra également la main à la patte pour toute la série). On y incarne un chauffeur de taxi qui se change en chauffard la nuit venue, dans les rues de New York et de Londres. Ce premier épisode pose déjà les bases de la série, puisqu'on y trouve une ambiance underground, les incontournables voitures de sport, et un gameplay en course qui, contrairement aux autres titres du genre, nous laisse une certaine liberté dans notre itinéraire. Car effectivement, des checkpoints sont placés d'un point à un autre de la carte pour déterminer un tracé, mais libre à nous ensuite de prendre les raccourcis qu'on veut et d'emprunter toutes les ruelles qui s'offrent à nous pour atteindre les points de passage plus rapidement. Le contenu, qui comprend un mode arcade, un mode carrière et un mode multi, restera lui aussi le même dans les épisodes suivants. A savoir qu'une adaptation de ce Midnight Club, adoptant une vue 2D de dessus, est sortie sur Game Boy Advance en 2003 mais elle s'est révélée très décevante.