Après le raz-de-marée GTA 3, Rockstar prend conscience du potentiel de son soft, et décide d'en faire une trilogie dédiée. C'est ainsi qu'en 2002 parait déjà sur PS2 un titre dans la droite lignée de GTA 3 et qui connaîtra un succès commercial plus qu'à la hauteur des attentes : GTA Vice City (le titre sort en 2003 sur PC et Xbox, puis en 2010 sur Mac et enfin sur iOS pour son dixième anniversaire). GTA Vice City nous met dans la peau de Tommy Vercetti, un immigré italien charismatique (et qui parle !) lui aussi sorti de prison, qui doit rembourser son boss Sonny Forelli suite à un deal qui a mal tourné. Si GTA 3 se déroulait durant les années 2000, ce sont ici les années 80 qui sont à l'ordre du jour. D'ailleurs, le jeu ne se cache pas de surfer sur la vague de la série Miami Vice, et ne se prive alors pas pour arborer un filtre flouté kitschissime, des couleurs rosâtres de partout, des piétons qui se baladent en bikini fluo et en rollers, et un personnage principal qui arpentent les plages ensoleillées de Vice City en chemise hawaïenne. Dans la ville de Vice City, divisée en deux grandes îles, même les voitures de sport transpirent les 80's. D'ailleurs, Rockstar s'est également payé le luxe d'une BO d'anthologie qui compile divers artistes très réputés de cette époque tels que Michael Jackson, Lionel Ritchie, Kool and the Gang, Iron Maiden et bien d'autres. Malgré tout, il faut dire qu'au-delà de son ambiance, GTA Vice City reprend trait pour trait la formule de son aîné, en ajoutant seulement la possibilité de rentrer dans certains bâtiments comme des clubs de strip-tease, ainsi qu'un immobilier qui peut être acheté à un prix assez élevé. Les deux roues et les hélicos sont également de mise, et l'histoire est encore plus prenante qu'auparavant.