Versions existantes
Fire Emblem : Rekka no Ken / Gameboy Advance (25 avril 2003 au Japon) |
Fire Emblem / Gameboy Advance (23 novembre 2003 aux Etats-Unis) |
Fire Emblem / Gameboy Advance (16 juillet 2004 en Europe) |
Premier épisode de la saga à voir le jour en Europe, Fire Emblem : Rekka no Ken («l'épée embrasée») a été sobrement baptisé Fire Emblem pour l'occasion. Après avoir été privé pendant 14 ans de l'une des séries de RPG tactiques les plus appréciées au Japon, le public occidental découvre enfin toute la magie de la franchise à travers ce septième volet. Il n'est d'ailleurs pas idiot de penser que la popularité de Marth et Roy dans Super Smash Bros Melee, sorti deux ans plus tôt, a incité Nintendo à éditer enfin un épisode de la saga Fire Emblem en Occident.
Bien que développé après Fûin no Tsurugi, Rekka no Ken prend place vingt ans plus tôt aux côtés de trois personnages, dont Eliwood, le père de Roy, héros de Fire Emblem 6. L'histoire fait d'ailleurs intervenir trois scénarios qui se croisent et s'entremêlent au gré du jeu. On suivra d'abord Lyndis, vaillante guerrière des hautes terres de la Plaine Sacae, puis Eliwood, jeune noble fils d'un marquis réputé, et enfin Hector, pour qui le maniement de la hache n'a aucun secret. Tout commence d'ailleurs par la création d'un stratège, vous-même, qui croisera la route de Lyn pour défendre les terres de Caelin menacées d'invasion. Pour autant, ce stratège n'est pas directement jouable, mais il crée un lien entre les trois scénarios tout en impliquant davantage le joueur dans l'intrigue.
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Conscients que ce titre allait être le premier à faire découvrir la série aux publics américain et européen, les développeurs ont cette fois intégré un tutorial très complet et progressif durant toute la campagne de Lyn. Un très bon point dans le sens où le jeu fait intervenir la grande majorité des notions mises en place tout au long de la série, comme le recrutement, la promotion, le triangle des armes, la trinité des magies, le soutien entre les unités, le sauvetage ou encore la mort définitive. A noter que, dans la partie d'introduction avec Lyn, les unités perdues ont la possibilité de revenir à la vie dès le début de la campagne d'Eliwood, sans doute pour ne pas pénaliser les néophytes ayant commis quelques bévues en début de partie. Sur certaines maps, les conditions météorologiques peuvent changer, influant directement sur les capacités de déplacement des troupes. Les personnages voient par ailleurs leur degré de maîtrise des armes augmenter à mesure qu'ils les utilisent, celles-ci ayant toujours une durabilité limitée.
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Il faut préciser que la partie avec Hector constitue en réalité un prolongement de l'histoire principale car elle est davantage une variante de la quête d'Eliwood qu'une suite. Plus difficile, elle a aussi le mérite d'offrir un second point de vue sur les événements et fait même intervenir des recrues inédites, comme la troisième sœur chevalier pégase qui donne accès à une attaque combinée impressionnante. En mode Hard, l'aventure d'Hector offre un challenge relevé à la mesure des joueurs les plus expérimentés. A l'instar du sixième volet, Fire Emblem 7 inclut une arène en link qui permet jusqu'à quatre joueurs de s'affronter entre eux, mais uniquement via des phases de combat.
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Entièrement traduit en français, comme tous les volets de la série qui seront édités par la suite dans notre pays, le jeu se soldait par une évaluation des talents de stratège du joueur. Si, comme moi, cet opus était votre première confrontation avec la série et que vous l'aviez terminé à l'arrache, vous avez peut-être eu droit à cette magnifique description de vos capacités tactiques :
Titre du stratège : Esprit louche
« A ce jour, les historiens n'ont pas pu déterminer comment ces stratégies incompréhensibles ont pu mener à la victoire. »
Sans commentaire...
Vidéo : Bande-annonce US |