Série spin-off de Legacy of Kain : Blood Omen, Soul Reaver n'est pas un tout mais une partie d'un ensemble. De fait, si la fin sous forme de cliffhanger n'est pas en soi un problème, d'autant qu'elle porte en elle l'envie de toucher au second volet, c'est plutôt la mise en scène peu inspirée qui peut décevoir. On se rappellera encore longtemps de la posture simiesque de Kain et de son rire digne d'un acteur de seconde zone avant que ce dernier ne passe un portail dimensionnel en se moquant ouvertement de Raziel. Ne manque plus que le «nanana, tu m'attraperas pas». Ce passage à lui seul nous expulse quelque peu de cette cinématique de fin recelant malgré tout quelques détails intéressants qui déboucheront sur un deuxième épisode au moins aussi réussi que son aîné, et tout aussi ambitieux d'un point de vue scénaristique.

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