Voilà des mois que Dishonored, le nouveau jeu d'Arkane Studios (Arx Fatalis, Dark Messiah of Might & Magic) nous charme. D'abord en s'appuyant sur une esthétique mélangeant les codes de l'Angleterre victorienne à une patte steampunk revue et corrigée, le tout signé par le graphiste à l'origine de la fameuse City 17 de Half-Life 2. Une monde fictif oppressant et original qui est en plus le théâtre d'un gameplay qui rappelle de grands noms, de Deus Ex à Thief. Donnant entière liberté au joueur, Dishonored le place dans la peau d'un assassin qui possède plus d'une corde à son arc, choix des armes, choix des pouvoirs magiques permettant de posséder un animal ou de contrôler le temps et on en passe. Avec 5 ou 6 façons de pénétrer dans un bâtiment, c'est à chacun de choisir s'il souhaite agir en toute discrétion ou s'il préfère la manière forte. Arrêter une balle en pleine course pour la renvoyer directement à son expéditeur, voilà le genre de perspectives qui s'ouvre à vous. Et qu'importe que l'aspect technique de la version consoles semble un peu en-deçà : entre son gameplay ouvert plein de promesses et son ambiance si particulière, Dishonored a toutes les cartes pour être un must-have de l'année à venir.