Quatre ans ont été nécessaires pour développer Commandos 2 : Men of courage (Hommes de Courage) et cela se sent. Le jeu (sorti en 2001 sur PC et en 2002 sur PS2 et Xbox) a subi une refonte à tous les niveaux. De quoi combler les fans de la première heure, tout en rehaussant sérieusement la qualité déjà fortement présente dans les deux premiers softs. La base reste bien sûr la même. Il s'agit toujours d'enchaîner des missions grâce aux talents des Commandos. Mais les ajouts et mécanismes de jeu sont tellement nombreux qu'il serait difficile de tous les citer. Tout d'abord, de six Commandos, on passe à neuf, incluant une femme séductrice, un voleur très pratique et un chien qui permet de passer facilement du matériel d'un Commando à l'autre. Car oui, à partir de maintenant, des dizaines d'objets peuvent être utilisés en cours de mission. Outre l'armement déjà présent dans les précédents jeux, il est possible d'employer des lance-flammes, des cocktails Molotov, des bouteilles de vin pour saouler les ennemis, etc. Désormais, la plupart des Commandos peuvent maîtriser les gardes et cacher leurs corps. En les fouillant, il leur est possible de voler armes et vêtements. Ainsi, chaque Commando peut se déguiser temporairement en ennemi et circuler à peu près librement. Ces nombreux accessoires tendent à rendre le jeu plus facile que Derrière les Lignes Ennemies et surtout Beyond the call of duty. Notez toutefois qu'une gestion d'inventaire est présente. Il ne s'agit donc pas simplement de ramasser tout ce que l'on trouve.
Les missions sont toutefois moins nombreuses que dans Derrière les Lignes Ennemies. Elles s'élèvent au nombre de dix. Cependant, deux missions d'entraînement ainsi que neuf stages bonus (disponibles en trouvant tous les livres lors d'une mission) viennent se greffer au jeu. De plus, les missions principales sont très variées et prennent généralement beaucoup de temps pour être menées à bien. Ainsi, l'une d'entre elles se déroule en plein affrontement entre Alliés et Nazis, une autre dans la célèbre forteresse de Colditz tandis que la dernière prend place dans la Tour Eiffel et ses alentours. Quelques missions se passent en Birmanie, contre les forces japonaises. Le titre se veut aussi moins dirigiste. Alors que dans les deux premiers titres, on avait parfois droit à des missions « couloir », la plupart de celles de Men of Courage offrent plusieurs accès, la possibilité de contourner une route en passant par des toits, etc. D'ailleurs, l'un des niveaux se déroule sur une petite île. On peut donc accoster où l'on veut et démarrer la mission à partir de l'endroit qui nous convient le mieux. Là encore, le titre saisit par son dynamisme et son originalité.
Guerroyez jusqu'à la nausée