En étant collectionneur d'étrangetés, on peut trouver un certain intérêt aux consoles chinoises citées précédemment, même s'il faut garder à l'esprit qu'elles n'ont pas pour but d'être de sympathiques bricolages similaires à ceux des moddeurs mais bien de gros pièges à consommateurs pas très avertis. En revanche, difficile de parvenir à trouver le moindre attrait pour ce qui constitue sans aucun doute le fond du fond du panier de la production de contrefaçons : des consoles portables surfant sur les noms et les designs en vogue mais qui ne sont de malheureux Game & Watch. Là encore, on en trouve à la pelle, le design le plus populaire semblant être celui de la PSP. Les Polystation dont on parlait auparavant sont également présentes sur ce terrain en version Mini. Un écran intégré permettant de jouer directement sur la machine qui tient dans le creux de la main.

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A l'image des autres arnaques, le packaging et le design sont faits pour tromper. Prenons le cas de la PCP Station, dont le look est un mélange de PSP et de Xbox 360. Son emballage affiche avec un aplomb sans faille la présence d'un écran couleur ou même le fait que des écouteurs sont fournis, ce qui accessoirement est faux. Mais en fait de console portable, la PCP Station est, comme sa grande soeur la Pop Station, un vulgaire Game & Watch sur lequel seuls deux boutons ont une utilité. Elle est vendue avec 3 jeux, dont un certain "Mary" également appelé Merio dans la notice, installé sur des écrans interchangeables.

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La Neo Double Games de son côté est, comme vous le constatez, une imitation de DS reposant sur le même principe. Et bien sûr, quand la DS Lite a vu le jour, sa contre-partie n'a pas tardé. Vous pouvez décliner le concept à l'infini mais il n'est pas vraiment utile de s'attarder plus avant sur la question, vous venez déjà d'en faire le tour avec ces deux exemples.

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