Comme nous l'avons vu en préambule, avoir recours au packaging était une méthode courante dans les années 90. Un jeu pouvait plus ou moins fréquemment vous demander d'entrer des infos en provenance du livret ou d'un objet fourni, qu'il s'agisse d'une roue ou même d'un roman. Sur consoles en revanche, la chose n'est pas de mise sauf dans Metal Gear Solid. Lorsque Snake doit entrer en contact avec Meryl, on lui explique dans une cinématique que la fréquence à laquelle il pourra la joindre "doit être au dos de cette boîte de CD". Une façon d'indiquer au joueur que le code en question est inscrit sur le boîtier. Précisément, il apparaît en fait sur un screenshot d'illustration. Le détail le plus amusant étant que contrairement aux jeux des années 90 qui se montraient limpides, Kojima a voulu jouer les farceurs. Le message n'étant pas forcément d'une grande clarté, quantité de joueurs n'ont pas compris qu'ils devaient regarder sur le packaging et ont passé des heures à chercher une boîte de CD dans le jeu. Techniquement, il ne s'agit pas d'une véritable protection dans la mesure où, avec beaucoup de patience, on peut trouver la fréquence à tâtons, sans parler de la simple envie de Kojima de jouer avec la notion du quatrième mur.