C'est avec l'avènement des consoles "next gen" comme on continue étrangement à les nommer, que le DLC a explosé. Autant dire que si le principe faisait déjà parler, quand les premiers contenus douteux sont apparus, le tollé n'a pas tardé. Electronic Arts est probablement l'éditeur qui s'est attiré le plus de regards noirs en essayant de chercher la ligne rouge. EA proposera à la vente rien d'autre que des vidéos tutorielles pour Madden NFL 07. Et l'éditeur ne s'arrêtera pas en si bon chemin, allant jusqu'à vendre l'équivalent d'un cheat code en 2009 pour Skate 2 permettant de débloquer l'ensemble du contenu du jeu sans avoir à accomplir les objectifs requis. Le scandale frappera de nouveau le géant lorsque Bioware annoncera l'arrivée d'un contenu à destination du RPG Dragon Age : Origins, le pack Warden's Keep, proposé pour 7 euros, qui contient un donjon complet et qui est surtout le seul moyen de posséder... un simple coffre pour stocker ses objets. Une fonctionnalité pourtant tout ce qu'il y a de plus rudimentaire dans un RPG. D'ailleurs, s'il est passé plus inaperçu, on ne va pas pour autant oublier le coup du DLC 1er avril, un ensemble d'objets "pour de rire" qui, s'ils étaient offerts le 1er avril ont très sérieusement été mis en vente ensuite.
[VIDEO 0 INTROUVABLE]
Mais EA n'est pas le seul à avoir défrayé rapidement la chronique. Bethesda ne l'a pas vraiment joué très fine en vendant une armure de cheval parfaitement inutile pour Oblivion, même si cette errance est restée marginale dans la politique de DLC de l'éditeur. Namco se fera également remarquer avec un contenu diffusé le jour de la sortie de Beautiful Katamari, des niveaux supplémentaires dont le poids ne dépasse pas quelques kilo octets, ce qui ne laissait guère de doute sur ce que l'on était réellement en train d'acheter : une licence pour accéder à du contenu déjà présent sur le disque. Capcom fera encore plus de bruit avec le mode Versus de Resident Evil 5, "libéré" peu après la sortie du jeu. Mais s'il est un fait que certaines offres sont plus que discutables, ça ne signifie pas pour autant qu'il faut jeter le bébé avec l'eau du bain. Le DLC, ça n'est ni tout noir ni tout gris. Et vu l'intérêt que ça représente pour un éditeur, on n'a pas fini d'entendre parler.
[VIDEO 0 INTROUVABLE]