Comme en toute chose, il faut se garder des réactions épidermiques. Des DLC, il y en d'excellents et qui valent sans l'ombre d'un doute les deniers qu'on leur consacre. Ce n'est pas parce qu'ils sont noyés dans une masse un peu brumeuse qu'il faut abandonner toute velléité de discernement. Gardez en mémoire que l'expression "contenu téléchargeable" reste générique. DLC ne signifie pas uniquement lot de costumes inutiles, map pack hors de prix ou jeu de courses en kit. Oui Ridge Racer Vita, c'est de toi qu'on parle.
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Un des champions en la matière est Rockstar, soutenu par 2K Games, avec Red Dead Redemption et son add-on Undead Nightmares. Une dizaine d'heures de jeu pour moins de 10 euros. Si vous n'avez pas oublié l'exemple soigneusement choisi précédemment de l'extension La Grande Offensive de Call of Duty à 39€, vous verrez que le joueur n'a pas perdu sur tous les fronts finalement. Sans parler des deux add-on de GTA IV sortis sur Xbox 360 qui valaient bien le moindre centime dépensé. 2K Games frappera aussi assez fort avec les DLC du Borderlands de Gearbox, offrant des extensions en solo riches, intéressantes et pouvant atteindre elles aussi la dizaine d'heures de jeu. Bioware s'est pour sa part bien rattrapé de l'infamie du coffre de Dragon Age Origins avec les contenus de Mass Effect 2, et Bethesda a lui aussi su faire oublier la bonne blague de l'armure de cheval d'Oblivion avec certaines des extensions de Fallout 3. Bioshock 2 a lui aussi été particulièrement traité avec l'Antre de Minerve. En d'autres termes, l'add-on tel qu'on le connaissait sur PC n'a pas disparu, il a changé de forme. Si autrefois on avait tout intérêt à rentabiliser le pressage d'un support physique, l'arrivée de la dématérialisation a permis la production d'extensions plus réduites, moins chères, plus fréquentes et sur tous les supports.
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Et en marge de ces grosses productions, on peut encore trouver de petits contenus payants offrant un rapport contenu/prix décent ou un réel intérêt. On a beau dire, le modèle économique du DLC fonctionne parfaitement avec certains types de jeux, à condition de pratiquer une politique tarifaire raisonnable. Les jeux de rythme en sont l'exemple parfait. Le DLC permet de renouveler régulièrement l'intérêt pour le jeu et de garantir un catalogue quasiment inépuisable de morceaux sans avoir à racheter un nouveau jeu (ce qu'Activision aurait sans doute dû comprendre au lieu de sortir un nouveau Guitar Hero tous les 6 mois). Or, il ne faut pas rêver, la musique se monnaie et les maisons de disques sont suffisamment en quête d'argent pour ne pas faire don de leurs chansons.
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