Les jeux Battlefield sont maintenant relativement variés, mais tous reposent sur quelques grands principes de base, qu'on peut considérer comme l'ossature de la série. Ce sont :
- Des combats à grande échelle
A la fin des années 90, la plupart des FPS multijoueurs proposent des affrontements à petite échelle. Les arènes sont réduites, et il est rare de s'y entre-tuer à plus de 8 contre 8. Battlefield 1942 dynamite tout cela en offrant des combats dantesques opposant 64 joueurs sur de vastes cartes ! Depuis, l'arrivée de la série sur consoles a donné lieu à quelques concessions sur le nombre de belligérants, mais le 64 joueurs reste la norme de BF3 sur PC.
- Des véhicules sur tous les fronts
Avoir de grandes cartes, c'est bien joli, mais si c'est pour s'y traîner à pied... Heureusement, Battlefield propose une large gamme de véhicules d'attaque et de transport. Ils permettent de se déplacer dans toutes les dimensions du champ de bataille, car le jeu contient des véhicules navals et aériens en plus des classiques terrestres ! Pouvoir passer, en quelques minutes, d'un poste d'artilleur sur un destroyer à celui de pilote de chasseur, c'est l'essence de la série Battlefield.
- Des classes complémentaires
D'accord, Battlefield n'a pas inventé la spécialisation en classes, cet honneur revenant à Team Fortress. Il n'empêche, la sélection d'un rôle (médecin, éclaireur, etc.) reste une marque de fabrique de la série. Surtout, cette répartition des joueurs en différentes classes oblige à une certaine coopération, ce qui n'était pas forcément la norme à l'époque, où la majorité des shoots online permettait d'être un loup solitaire.
- Le mode Conquête
Le mode Conquête est une petite révolution à l'époque où Team Deathmatch et Capture The Flag règnent en maîtres. Le système repose sur des points stratégiques qui octroient à l'équipe qui les contrôle des tickets permettant d'y respawner. Cette trouvaille rend les parties extrêmement dynamiques, puisqu'elle oblige les belligérants à avancer ou périr.