Vu le succès de Modern Combat, il était logique que DICE continue dans la voie des FPS consoles à campagne solo. Ce sera Battlefield : Bad Company, sorti en 2008 sur la nouvelle génération de machines. Dès la jaquette ‒ une grenade avec un smiley ‒ le ton est donné : on n'est pas là pour prendre la guerre au sérieux. En effet, Bad Company opte pour une orientation parodique, loin des envolées patriotiques premier degré qui sont devenues la norme dans le genre. Le jeu suit les pérégrinations des pires soldats de l'armée US, plus intéressés par l'or que par la défense de leur belle nation, et à qui on laisse le choix entre passer en cour martiale ou devenir de la chair à canon. Cette orientation rafraîchissante constitue une des forces du titre pour peu qu'on accroche à l'humour potache.
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Côté gameplay, BFBC repose en grande partie sur LA fonctionnalité du nouveau moteur de DICE : la destruction des décors. Pour la première fois dans la série, il est possible de faire péter à peu près tout ce qui se trouve sur son passage. Quand vous repartez d'un village où vient d'avoir lieu un affrontement, il n'est plus que ruines fumantes. Bien sûr, ça rend le jeu assez bourrin, mais ça colle bien à l'ambiance. Quant au multi, il est évidemment de la partie, avec un mode de jeu inédit baptisé Ruée vers l'or. Une équipe attaque tandis que l'autre défend, sachant que les assaillants doivent impérativement progresser pour obtenir des renforts. Ça fonctionne bien, les épisodes suivants reprendront d'ailleurs le concept, mais les joueurs réclament leur mode Conquête ! DICE sera donc obligé de sortir un patch contenant le mode emblématique de la série, ainsi que quelques cartes gratuites pour en profiter pleinement.
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