Autre sujet qui cristallise les critiques : les mesures de protection contre le piratage (DRM). Outre le fait qu'elles n'empêchent pas le piratage, puisqu'elles sont régulièrement contournées, elles ont aussi une fâcheuse tendance à empoisonner la vie du consommateur honnête. Entre les serveurs d'activation qui tombent en carafe à la sortie du jeu et les vérificateurs de disques qui bousillent les lecteurs optiques, les motifs de mécontentement sont nombreux, et justifiés. La bonne nouvelle, c'est que les multiples affaires de ces dernières années (Bioshock, Starforce, Assassin's Creed...) commencent à faire revenir certaines entreprises sur leur position. Tout comme le monde de la musique, les éditeurs de jeux vidéo abandonnent peu à peu les DRM, au moins les techniques les plus invasives. Ubisoft, par exemple, a finalement fait volte-face après de nombreuses plaintes, en abandonnant son DRM pour la sortie de R.U.S.E. Et l'essor des plates-formes de vente en ligne comme Steam permet un contrôle plus "en douceur", plus transparent pour l'utilisateur.
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Mais les éditeurs ont récemment trouvé d'autres techniques pour enquiquiner le consommateur. Plusieurs d'entre eux (THQ, EA, Warner, Sony...) ont mis en place un système de pass online donnant accès aux modes multijoueurs du soft. Le code est inclus dans une boîte neuve, mais les acheteurs d'occasion doivent s'en procurer un autre, au prix fort... Dans le même esprit, l'unique sauvegarde de Resident Evil : The Mercenaries 3D ne peut être effacée ! Bref, nous n'en avons pas terminé avec les abus.
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