Le jeu parfait n'existant pas, Assassin's Creed premier du nom a tout de même son lot de problèmes. On peut excuser assez facilement les discours interminables des divers personnages, les séquences vidéo que l'on ne peut pas passer, ainsi que l'obligation de revenir à Desmond après chaque mission. A la longue, tous ces éléments cassent le rythme du jeu. Mais l'énorme point noir du titre concerne surtout sa répétitivité. Chaque séquence se déroule exactement de la même façon : Al Mualim confie la mission d'éliminer un éminent personnage, suite à quoi, Altaïr effectue une enquête sur sa cible. Le chef de cellule de la ville lui donne ensuite le feu vert pour l'assassinat. Au final, seule la manière d'éliminer les cibles diffère. Cela va du simple assassinat à la course-poursuite, ou encore l'élimination de quelques gardes avant de supprimer leur patron. Il faut aussi noter que chaque cible (importante) éliminée par vos soins a tout de même le temps de sortir toute une litanie sur ses intentions et ses regrets de s'être fait piéger avant de trépasser.
Néanmoins, malgré cette redondance, le principe de l'enquête, le repérage des lieux et l'accord du chef de cellule avant de passer enfin à l'assassinat est tout de même séduisant, puisqu'il pousse le joueur à respecter le crédo à la lettre. Ce qui est, en fin de compte, non seulement le fondement de la série, mais aussi la raison pour laquelle Altaïr fait tout cela. Et au moins, il est sûr de ne pas se tromper de cible lorsqu'il passe à l'acte... De toutes façons, Altaïr a la vision de l'aigle pour l'y aider. Celle-ci lui permet de discerner parmi la foule ses ennemis des simples passants.
Rencontre secrète