Un an après Fallout 2, Black Isle Studio remet le couvert avec Planescape Torment. Et c'est une nouvelle claque, sans doute plus grande encore. Les raisons en sont nombreuses. D'abord, il y a l'originalité de l'univers, ou plutôt du "multivers" Planescape, puisqu'il est composé de plusieurs mondes, ou "plans", reliés par des portails dimensionnels, et où les lois physiques, les races, les dieux sont différents. Cet univers, vous allez le parcourir dans la peau tatouée de Sans-Nom, un être immortel mais amnésique. Dans la quête de son identité, il sera accompagné de plusieurs compagnons, qui constituent un autre point fort du soft. Planescape Torment ne propose pas les elfes et nains de la fantasy classique, mais un crâne flottant, un succube et d'autres personnages étranges, aux caractères bien trempés... Les dialogues sont excellents, et la notion d'alignement chère à Donjons & Dragons n'a jamais pris autant d'importance. Au final, Planescape Torment est resté dans les annales comme la clé de voûte d'une certaine vision du jeu de rôle PC.