Fort de ce relatif succès, Bandai continue sur sa lancée et nous offre Dragon Ball Z 3 : Ultime Menace fin 1994. Oui, oui, seulement quelques mois après Dragon Ball Z 2. Et c'est bien le problème puisque ce troisième volet a tout de la suite bâclée sortie trop tôt à des fins uniquement commerciales. A la base, le jeu avait pourtant de quoi plaire car il s'agissait de raconter la fin de Dragon Ball Z en s'appuyant sur la réussite du précédent opus. Cependant, la cartouche ne comporte pas de mode Histoire, seuls les modes Combat et Tournoi sont disponibles. De plus, le jeu ne traite pas vraiment de la toute fin de l'histoire, mais plutôt du début du dernier cycle du manga, à savoir le cycle Buu. Donc point de Super Saiyen 3 ou de Buu petit ici. Le nombre de personnages stagne d'ailleurs à dix, c'est une déception supplémentaire pour les joueurs qui étaient en droit d'attendre un peu plus de contenu.
Finalement, on gardera un souvenir assez mitigé sur cette trilogie Dragon Ball Z sur Super Nintendo. Entre un premier épisode mal maîtrisé et un troisième qui donne la sensation de n'être pas fini, Dragon Ball Z 2 : La Légende Saiyen tire son épingle du jeu en proposant un jeu de combat agréable dans un univers fidèle à l'anime.
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Il ne faut cependant pas oublier que ces jeux sortent en plein âge d'or du jeu de baston. Les cadors du jeu vidéo à l'époque se nomment Street Fighter et Mortal Kombat. Face à eux, les Super Butoden ne soutiennent clairement pas la comparaison. A défaut d'attirer les fans de baston, les jeux rencontrent toutefois un certain succès grâce aux fans de Dragon Ball. Les amateurs de Dragon Ball étant tellement nombreux à l'époque, l'éditeur s'y retrouve donc financièrement. Il n'empêche que dès lors, on attend toujours un jeu Dragon Ball qui soit reconnu à la fois par les fans et par les adeptes du jeu de baston.