C'est sur Super Nintendo que Goku fera son retour en jeu vidéo dans nos contrées avec une série de 3 jeux : les Super Butoden 1, 2 et 3. Evolution du dessin animé oblige, les jeux portent désormais sur la partie « Z » et ses affrontements titanesques. Le but pour l'éditeur, Bandai, est de sortir des jeux en parallèle de l'anime, qui est à l'époque diffusé pour la première fois en France. Avant cette trilogie, en 1992, Dragon Ball Z : Legend of the Super Saiyan fut le premier jeu DBZ à sortir sur Super NES, mais seulement au Japon. Ce soft n'est qu'une redite des épisodes NES, car il repose sur le même principe du RPG avec des combats à base de cartes, et raconte le début de Dragon Ball Z. La formule est clairement à bout de souffle puisque surexploitée depuis plusieurs années. Il est temps qu'un vent de fraîcheur vienne dépoussiérer la licence.
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En 1993, Bandai lance donc Dragon Ball Z : Super Butoden, titre tout simplement traduit par Dragon Ball Z en France. Il s'agit cette fois-ci d'un jeu de combat. La principale qualité de ce soft par rapport aux prédécesseurs concerne ses graphismes. En effet, l'univers du dessin animé est bien retranscrit, aussi bien au niveau des différentes arènes de combat que des personnages, identifiables au premier coup d'oeil. Côté contenu, on peut incarner 8 personnages, à travers 3 modes de jeu. Un mode Histoire tout d'abord, qui reprend les combats du début de l'anime jusqu'à l'arrivée de Cell. Suivent un mode Tournoi, qui permet de participer au célèbre Grand Tournoi des Arts Martiaux et un mode Combat dans lequel vous pouvez défier l'ordinateur ou un deuxième joueur en duel. Ce premier jeu de baston DBZ pose donc des bases solides en la matière puisqu'on retrouve ces différents modes dans les jeux actuels. Le gros défaut de Dragon Ball Z est malheureusement son gameplay, trop lourd. Les personnages sont peu maniables, très lents et les affrontements sont donc loin des joutes supersoniques de l'anime.
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