En 1990, Dragon Ball Z : Assault of the Saiyans est le premier jeu à arborer la célèbre lettre qui sépare les deux parties de l'anime. Reprenant le gameplay des jeux précédents, ce nouveau titre traite du début de Dragon Ball Z, à savoir la saga Saiyen. Un an après sort la suite Dragon Ball Z II : Gekishin Freeza qui n'apporte cependant rien de nouveau par rapport à ses prédécesseurs mis à part qu'on suit désormais Goku et ses amis lors de la saga Namek. Pour l'anecdote, le jeu propose un passage alternatif sur la planète Kanassa. C'est la planète que Baddack, le père de Son Goku conquiert pour Freezer dans l'OAV du même nom, sortie quelques mois avant DBZ II : Gekishin Freeza. Durant son voyage vers Namek, Goku « ressent » un problème sur Kanassa et décide d'y faire un détour. Sur place il bat les hommes de Freezer et libère la planète. Durant le jeu, un habitant remarque que Goku ressemble beaucoup à l'homme qui avait conquis les lieux 20 ans plus tôt. Même si ce passage reste anecdotique, il montre que les développeurs commencent un peu à prendre des libertés par rapport au scénario original. Cela prouve aussi que, pour peu que les créateurs d'un jeu connaissent un minimum Dragon Ball, ces libertés n'entraînent pas de grosses incohérences.
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Les jeux Dragon Ball continuent à sortir sur NES selon un rythme industriel, puisqu'en 1992 deux nouveaux jeux voient le jour. Enfin "nouveaux" est un bien grand mot puisque les titres restent les mêmes dans leur fonctionnement, seule change la partie de l'histoire traitée. Dragon Ball Z III : Ressen Jinzo Ningen (soit la bataille contre les androïdes) sort le premier et couvre une période allant du combat de Goku Super Saiyen contre Freezer jusqu'au duel entre Piccolo et Cell. Dragon Ball Z : Gekito Tenkaichi Budokai le suit de quelques mois, mais se démarque en proposant un gadget on ne peut plus kitsch. Ce jeu fonctionne avec un système de cartes, comme les précédents, mais était vendu avec un lecteur de vraies cartes bien réelles, ainsi qu'un deck de départ. Ce système répondant au doux nom de Datach Joint Rom System, permettait au joueur de scanner ses cartes pour en disposer dans le jeu. Aujourd'hui, il s'agit d'un objet de collection. Et on pourrait en dire autant de tous les jeux Dragon Ball sortis sur NES car, à moins d'être fan hardcore de Dragon Ball ou de RPG, on ne prend pas vraiment de plaisir à y jouer. Le dernier jeu de la licence à sortir sur NES est Dragon Ball Z Gaiden: Saiyajin Zetsumetsu Keikaku. Nous en débattrons dans la suite de ce dossier.
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