R.U.S.E.
Oubliez tout ce que vos profs vous ont appris. Tricher, c'est bien. C'est même vital pour gagner un conflit mondial. Dans le jeu de stratégie d'Ubisoft, on préfère parler de ruses plutôt que de triche, mais au final, cela revient au même. Dans R.U.S.E. la triche est finalement très réglementée puisqu'elle passe par différentes actions conçues pour cacher son jeu et berner l'adversaire. On pourra par exemple envoyer de fausses unités sur un flanc alors que le gros des troupes se dirige vers l'autre ou ordonner un silence radio pour devenir invisible aux oreilles et donc aux yeux de l'ennemi. Il y a comme ça plusieurs ruses et de leurs utilisations, parfois combinées, dépend directement l'obtention de la victoire. Déjà agréables en solo, c'est en multijoueur que ces farces militaires prennent tout leur sens. Quoi de mieux que de mener en bateau un adversaire, lui-même en train de vous envoyer de la poudre aux yeux ? Grâce à ces entourloupes bien utiles, R.U.S.E. fait souffler un vent de fraîcheur sur la stratégie temps réel.
Worms 2 : Armageddon
Après tant d'années passées à les assister dans leurs différentes guerres, on commence à connaître par cœur les lombrics belliqueux de Worms. Et pourtant, après quelques errances dans des jeux 3D pas toujours au point, ce retour à la 2D agit comme de vraies retrouvailles. D'accord, les puristes rétorqueront que les asticots avaient déjà entamé un retour à la 2D dans d'autres épisodes, mais pas encore sur ce support. Il s'agit donc bien de retrouvailles. Le principe reste bien sûr le même : des équipes de quatre vers s'affrontent à tour de rôle sur des décors improbables. A chaque tour, un asticot dispose de quelques secondes pour agir (tirer, creuser, ou même fuir s'il le souhaite). Si le concept paraît simple, c'est bien parce qu'il l'est. Il est même extrêmement simple, mais c'est en partie ce qui fait la force du titre. L'autre grande qualité de Worms, c'est son humour potache qui fait mouche. Avec un panel d'armes brassant pêle-mêle des Uzi, des grenades, des bombes bananes ou de simples pichenettes dans le dos, impossible de ne pas succomber.