Demon's Souls
En tant que héros, vous êtes bien décidé à sauver le royaume de Boletaria d'une armée de démons bien envahissante. Soyons francs, le point de départ de Demon's Souls n'a rien de bien original. Pourtant, il ne faut pas plus de quelques minutes de jeu pour se convaincre de toute l'originalité dans laquelle baigne le titre. Dès les premiers instants, votre personnage meurt et vous vous retrouverez dans le monde spectral pour continuer votre aventure. Un retour dans le monde des vivants sera bien sûr possible à condition de terrasser un certain type de démons ou en vous faisant embaucher par d'autres joueurs pour faire un bout d'aventure ensemble. Car oui, Demon's Souls propose une bonne composante multijoueur bien originale. S'il n'est pas nécessaire d'y prêter attention, elle permet toutefois de se faciliter la tâche dans un jeu reconnu pour son haut niveau de difficulté. Les utilisateurs peuvent ainsi combattre ensemble, ou encore se laisser des messages d'aide directement dans les niveaux. Enfin, lorsqu'un joueur meurt, il laisse derrière lui une trace de sang. En l'activant, il est alors possible de découvrir les conditions de sa mort et peut-être d'éviter le même sort dans sa propre partie.
DeathSpank
Imaginé par Ron Gilbert, le papa de la série Monkey Island, DeathSpank est un héros comme on aimerait en voir plus souvent dans les jeux vidéo. Hautement parodique, notre défenseur de la justice ne se pose pas de questions et part illico à l'aventure lorsqu'une sorcière lui demande de retrouver un puissant artefact. L'humour est omniprésent durant le jeu et se traduit aussi bien dans les quêtes ridicules à accomplir que dans les discussions absurdes menées avec l'un des nombreux personnages. La progression de DeathSpank s'appuie sur les bases d'un hack and slash. Il y a donc une bonne centaine d'armes à découvrir pour trucider d'innombrables hordes de monstres à travers une aire de jeu gigantesque. L'aspect jeu de rôle du titre passe avant tout par le choix des armes à utiliser et qui confère au personnages ses réelles caractéristiques. Notez qu'une suite tout aussi déjantée est sortie quelques mois après le premier épisode. Dans celle-ci, DeathSpank se lance à la recherche des strings de la vertu. Tout un programme !
Nier
Nier n'a rien de l'archétype des jeux que nous réserve habituellement Square Enix. Pas spécialement bluffant techniquement, il est par contre très novateur dans son approche du genre en empruntant des éléments aux types beat'em all, hack'n slash, et même shoot'em up. Les séquences de jeu s'enchaînent donc en brassant divers types de jouabilité et en offrant un certain dynamisme non seulement aux combats, mais au jeu dans son ensemble. La quête du héros pour sauver sa fille d'une maladie supposée incurable nous tient ainsi en haleine de bout en bout. Même les moments prétendus plus calmes nous réservent des surprises avec un côté aventure textuelle et quelques énigmes à résoudre. Enfin, dernier point avec lequel Nier nous prend à contre-pied : le langage très fleuri de la combattante qui nous accompagne. On a rarement entendu un personnage aussi vulgaire dans un jeu vidéo, et bizarrement, ça fait du bien !
Star Ocean : The Last Hope
Pour ce quatrième volet de Star Ocean, les développeurs ont choisi de remonter un peu le temps pour explorer les origines de la série. Ce jeu de rôle teinté d'action nous trimballe ainsi de planète en planète en compagnie d'un couple de héros ayant quitté la Terre à la recherche d'un nouvel habitat pour l'humanité. Fidèle aux critères instaurés par la série, Star Ocean : The Last Hope est donc un space opera permettant de découvrir un casting de personnages assez étrange dont une femme-chat ou un colosse cybernétique. Les combats dynamiques en temps réel, là aussi une marque de fabrique de la série, sont bien sûr de retour avec un système de bonus très motivant pour encourager à penser sa stratégie d'attaque. En fait, le seul gros défaut de The Last Hope est de devoir succéder à l'excellent troisième volet sorti sur PS2 il y a quelques années. Ce quatrième opus souffre un peu de la comparaison, mais offre toutefois de quoi satisfaire les joueurs déjà conquis par la saga.