Dragon Quest IX : Les Sentinelles du Firmament
On peut dire qu'au fil de son histoire, la saga Dragon Quest se sera amusée à changer de supports de nombreuses fois, obligeant les joueurs qui veulent la suivre à investir dans de nouvelles machines à intervalles réguliers. Après quelques remakes d'anciens opus sur DS, c'est cette même portable qui accueille le vrai neuvième volet. Osant pour la première fois le multijoueur, Dragon Quest IX permet à quatre joueurs de se retrouver dans la même partie pour faire un bout de chemin ensemble. Si l'option n'est proposée qu'en local, pas en ligne donc, elle reste très plaisante et ne brise absolument pas l'esprit du jeu qui par ailleurs permet tout à fait de vivre l'aventure en solo. A défaut d'autres joueurs humains sous la main, l'éditeur de personnages inclus dans la cartouche permet de créer ses propres compagnons de route. On pourra alors décider de leur classe et de leur apparence physique. Vraiment généreux en termes de contenu, Dragon Quest IX devrait vous retenir longtemps devant les deux écrans pour vider les donjons aléatoires, battre les boss annexes et trouver tous les trésors cachés.
Final Fantasy : The 4 Heroes of Light
Généralement, chaque nouveau jeu Final Fantasy se place comme une nouvelle référence technique sur le support concerné. Pas Final Fantasy : The 4 Heroes of Light. Le fait est que cet épisode affiche volontairement un côté rétro inédit mais qui parvient finalement à faire mouche. Le design pastel et presque nostalgique de l'affaire n'est pas le seul élément renvoyant au passé puisque tout dans les mécaniques de jeu semble pointer vers un temps révolu. Un temps où les combats étaient encore aléatoires et où les donjons n'étaient que des vastes labyrinthes compliqués. On se prend quand même facilement au jeu pour suivre nos quatre héros de la lumière dans leur sauvetage du monde. On s'amuse à choisir leurs classes grâce à un ingénieux et rigolo système de coiffes à porter, et à leur apprendre une liste de sorts grâce aux tomes de magie à acheter en boutiques. Old-school jusqu'au bout, le titre est du coup en anglais intégral. Vous voilà prévenu !
Infinite Space
Comme son nom le laisse indiquer, Infinite Space nous entraîne dans une aventure spatiale de longue haleine, un véritable space opera difficile d'accès mais clairement généreux pour qui se donne la peine de creuser le sujet sans se laisser déstabiliser par sa difficulté parfois élevée. A la tête d'une flotte, vous partez explorer la galaxie à la recherche des nombreuses quêtes prévues pour vous. Durant vos pérégrinations, vous ne serez jamais à l'abri de combats aléatoires faisant alors intervenir tous vos vaisseaux. Enrôler un équipage devient vite primordial sachant que les individus rencontrés ne sont pas tous des artilleurs renommés. Ce qui tombe finalement bien puisque du scientifique au comptable, une trentaine de postes sont à pourvoir dans l'escadrille. Infinite Space propose enfin de superviser la construction de nouveaux vaisseaux capables de vous octroyer différentes capacités en combat. Les combats, justement, se déroulent en temps réel mais comptent aussi un fort aspect tactique puisque vous devrez systématiquement agir en fonction des actions disponibles et du coût de ces dernières.
Pokémon Version Argent : SoulSilver et Pokémon Version Or : HeartGold
Dix ans après les épisodes originaux sur Gameboy, Nintendo revisite les deux volets Or et Argent de sa géniale série Pokémon. Si l'histoire reste la même et que l'on retrouve les mêmes Pokémon à choisir en début de partie (différents selon la version HeartGold ou SoulSilver), le reste du titre se voit bonifié à tous les niveaux. On a ainsi droit à une refonte graphique, à une interface améliorée avec la possibilité de jouer au stylet, et même à des fonctionnalités en ligne pour échanger ses petits monstres de poche et en récupérer de nouveau. Des tas d'autres ajouts interviennent comme par exemple une série de mini-jeux permettant de récupérer de précieux objets. Ce remake se distingue aussi par la présence des 423 Pokémon de la série, soit une longue ribambelle de créatures à captures pour gonfler son Pokédex. Notez enfin une dernière originalité rigolote, la présence dans la boîte d'un Pokéwalker, autrement dit un véritable podomètre à emmener partout avec soi et renfermant un Pokémon dont on prendra beaucoup de plaisir à s'occuper.