La simplicité d'utilisation ne va pas forcément de paire avec une simplicité technique. Dans le cas de Kinect, la technologie doit rester invisible aux yeux de l'utilisateur mais elle n'en est pas moins présente. Le périphérique contient en effet toute une palette de capteurs : des micros, une caméra classique, mais aussi des capteurs infrarouges... C'est ainsi par le biais des infrarouges que Kinect détecte votre position dans l'espace : il commence par projeter ces fameux infrarouges sur tout ce qui est situé dans son champ d'action. Ces points lumineux sont invisibles à l'œil nu mais le périphérique est capable de les détecter et de définir à quelle distance ils sont situés. Au final, le dispositif fonctionne un peu comme les procédés traditionnels de capture de mouvements utilisés au cinéma : on a déjà vu ces images d'acteurs bardés de boules lumineuses et dont les faits et gestes sont retranscrits à l'identique. La différence tient ici au fait que Kinect se charge de vous bombarder de points lumineux sans que vous ne vous en rendiez compte puisqu'il est impossible de voir les infrarouges à l'œil nu.