Initialement prévu sur PS3, c'est bien sur Wii que sort finalement Monster Hunter 3 en 2009 au Japon. Il faut dire que les coûts de développement sont bien moindres sur cette console et que l'efficacité de Nintendo en matière de communication n'est plus à démontrer. De plus, en sortant un épisode de Monster Hunter sur la console casual gamer par excellence, Capcom espérait enfin séduire un public plus large qu'à l'accoutumée. Las, si Monster hunter 3 s'est très bien vendu au Japon, les chiffres réalisés hors de ses frontières sont à nouveau très inférieurs aux prévisions de Capcom. La série Monster Hunter serait-elle maudite en Occident ? Tout porte à le croire car Monster Hunter 3 est une nouvelle tuerie.
Habitué à recycler les créatures, l'équipement et les environnements d'un épisode à l'autre, Capcom avait cette fois-ci mis le paquet pour proposer aux joueurs, vétérans ou néophytes, une expérience totalement inédite. Ainsi, le bestiaire comprend une quinzaine de boss jamais vus auparavant. Le joueur habite un village côtier proposant des services originaux (troc, requêtes d'habitants...). On peut se promener dans une zone libre pour récupérer tout un tas de nouvelles ressources ou envoyer des bateaux en expédition. Les environnements disposent désormais de zones aquatiques dans lesquelles évoluent de redoutables Leviathans tels que le Ludroth Royal, le Gobul ou encore le redoutable Lagiacrus. On se bat donc sous l'eau comme sur la terre ferme, ce qui implique de gérer l'inertie des attaques ainsi qu'une jauge d'oxygène. On peut se rendre dans une arène pour combattre des créatures seul ou à deux en écran splitté. Mais l'atout imparable de cet épisode Wii réside incontestablement dans son mode online. Payant au Japon, ce dernier devient totalement gratuit en Occident pour le plus grand bonheur des joueurs connectés.
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