Superbe objet high-tech porté par une vague de hype que seules les productions d'Apple semblent capables de susciter, l'iPad correspond bel et bien à la description qu'en avait fait Steve Jobs (le patron d'Apple) lors de sa présentation en janvier dernier. A mi-chemin entre le baladeur multimédia type iPod et un netbook, l'iPad s'inscrit dans un créneau qui n'appartient qu'à lui. Nettement plus agréable à utiliser qu'un iPod lorsqu'il s'agit de consulter ses mails, de visionner ses photos et des vidéos et de surfer sur le net, il reste néanmoins beaucoup plus limité qu'un netbook, du fait de son fonctionnement en circuit fermé, dépendant obligatoirement d'iTunes, de l'App Store et des périphériques marqués du sceau de la pomme.
En somme, utiliser un iPad, c'est un peu comme se balader dans un vaste jardin français délimité par des barbelés en or et flanqué de surcroît de miradors recouverts de nacre. Du coup, on se demande un peu à qui il s'adresse tant il fait figure d'appareil de niche. Son prix élevé n'est d'ailleurs pas là pour infirmer cette vision. Reste que le succès semble bien au rendez-vous, Apple ayant récemment confirmé avoir écoulé plus de deux millions d'exemplaires de son bébé à travers le monde. Gageons d'ailleurs que la société américaine saura soutenir son dernier né dans les années à venir, comme elle l'a déjà fait pour ses précédentes productions.