Du côté de la PS3
Souvenez-vous du fameux boomerang que Sony avait dévoilé à l'E3 2005... Ce prototype de manette en forme de croissant qui reçut un accueil pour le moins perplexe de la presse et du grand public ! A tel point que quelques semaines plus tard, le constructeur japonais faisait machine arrière et jouait la carte de la prudence en dévoilant le Sixaxis, un modèle dépourvu de vibrations mais utilisant une fonction gyroscopique alors inédite. Trois ans plus tard, le pad PS3 est devenu la manette préférée des joueurs de simulations sportives et des vieux de la vieille qui continuent de bouder les sticks analogiques pour leur préférer cette bonne vieille croix directionnelle. En revanche, les gâchettes n'ont pas forcément convaincu, pas plus que la fonction de détection de mouvements, à quelques exceptions près (Folklore, Flower...). Reste qu'en optant pour une simple évolution du Dualshock (qui fête ses 13 ans), Sony s'est avant tout assuré du soutien des joueurs Playstation. Son pad demeure un exemple en termes de prise en main et son autonomie (15 heures minimum) est tout à fait acceptable, d'autant que l'ajout des vibrations avec le Dualshock 3 a fini de calmer les velléités de certains.
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Du côté de la Xbox 360
Microsoft s'est, de son côté, présenté comme le premier constructeur à passer véritablement au sans-fil avec son contrôleur aux formes homogènes et doté d'une prise en main particulièrement séduisante. Si sa croix directionnelle reste un défaut majeur, le positionnement des deux sticks analogiques est parfaitement adapté à nos mimines et convient à une écrasante majorité de joueurs. En proposant un pad beaucoup moins volumineux que celui de la Xbox, Microsoft a retenu des leçons de ses erreurs passées. De plus, l'analogie des deux gâchettes RT et LT est souvent considérée comme meilleure que celle de la PS3, notamment parce que les deux touches ne fuient pas les index. L'autonomie est estimée à 40h avec deux piles et à 25 heures si vous optez pour les batteries rechargeables, moins endurantes mais aussi moins coûteuses que des piles classiques. Enfin, plus anecdotique, le pad 360 a été victime de quelques artistes amateurs de couleurs flashy puisque des éditions limitées ont été proposées aux joueurs, vert pâle, rose ou carrément rouge et noir...
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Du côté de la Wii
Nouvelle façon de jouer oblige, la Wiimote et le Nunchuk font office d'ovnis et demeurent incomparables à des contrôleurs plus traditionnels. Si les débuts de cette association ont connu quelques difficultés pour convaincre, notamment parce que les développeurs ne maîtrisaient pas toutes les subtilités de la reconnaissance de mouvements, les jeux ont petit à petit gagné en qualité en termes de gameplay. La sortie du Wii Motion Plus, le petit appendice miracle, n'y est pas étrangère même s'il ressemble davantage à un correctif qu'à une réelle innovation. La Wiimote a aujourd'hui autant d'adorateurs que de détracteurs et cela n'est pas autant dû à l'accessoire qu'aux jeux de la console. En effet, difficile en soi de reprocher une mine de choses à la manette de la Wii, si ce n'est ses petits caprices d'identification qui tournent parfois au casse-tête lorsqu'il est question de jouer à quatre sur la même machine. Les soucis de dragonnes oubliés, les housses de protection démocratisées, la Wiimote a su évoluer pour convaincre les plus réticents à tel point qu'elle est parfois aussi précise qu'un pad traditionnel. Toujours est-il qu'il reste très compliqué pour nous de la comparer aux autres manettes dans la mesure où son utilisation est systématiquement différente. Pour le reste, il existe toujours la manette classique Wii, une sorte de pad Super Nintendo sur lequel ont été greffés deux sticks analogiques ! Plus ergonomique, le Classic Controller Pro est quant à lui une version plus aboutie du pad classique et il est fortement conseillé pour jouer à certains titres comme Monster Hunter 3.
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