Du côté de la PS3
Pour sa console de salon, Sony a opté pour un prolongement de la Xcross Media Bar précédemment utilisée sur PSP. La sobriété est de rigueur, architecture japonaise oblige. La navigation se fait sur deux axes, les principaux menus étant sélectionnables horizontalement et leurs différentes sections verticalement. Si la forêt d'options et de possibilités liées à la nature même de la machine ne nuit pas à la navigation, c'est davantage au niveau des sauvegardes et installations de jeux que l'utilisateur peut s'y perdre. Trop de chemins différents, des titres pas toujours très parlants, un bazar sans nom pour quiconque joue, installe et sauvegarde à outrance. Paradoxalement, toutes les fonctionnalités multimédias sont simplement accessibles, qu'il s'agisse de photos, de vidéos ou de musique. Globalement, l'interface demeure tout à fait ergonomique, notamment parce qu'elle s'étale sur un seul et même écran, ce qui permet au joueur de pouvoir situer sa position à n'importe quel moment. Enfin, notons qu'après plusieurs mises à jour, une partie de l'interface est accessible in-game, ce qui facilite grandement les choses. Dommage que cela se limite à quelques fonctionnalités.
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Du côté de la Xbox 360
A total contre-pied de ses deux concurrentes, la Xbox 360 suit un modèle beaucoup plus américain. Un parti pris qui lui permet de séduire plus facilement les joueurs occidentaux grâce à une interface plus ronde, esthétiquement beaucoup plus travaillée, plus colorée et indiscutablement plus accueillante. Microsoft a fait en sorte que le premier écran soit beaucoup plus qu'un simple accès aux jeux et aux fonctionnalités de la console. Mission réussie, notamment grâce aux fameux avatars dont la personnalisation de plus en plus poussée a séduit nombre de joueurs, générant un business assez considérable autour des tenues et autres accessoires qu'il est possible de leur associer. Essentiellement horizontale, la navigation est en revanche assez complexe pour un débutant et parfois même peu aisée pour un initié, la faute à des classements pas toujours très clairs et surtout, à une arborescence trop développée. Toutefois, comme sur PS3, l'accès au multimédia est rapide et permet de lire rapidement tout type de contenu.
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Du côté de la Wii
Si vous exigez un maximum de simplicité de la part de l'interface de votre machine, c'est incontestablement sur Wii que vous serez le mieux servi. Des menus simples, une navigation horizontale à la Wiimote qui l'est tout autant, une lisibilité sans faille et surtout, point de termes techniques ou d'arborescences exagérément développées. Si l'on retrouve une patte nippone indiscutable, les menus aérés permettent de trouver rapidement notre bonheur. Sur fond d'une musique zen, la navigation est également facilitée par des polices volontairement massives et par un certain nombre de cases réparties sur quatre pages. Dans celles-ci viennent alors se greffer chaînes locales et en ligne et jeux téléchargés dans la boutique. Pratique pour lancer un titre directement sans avoir à fouiller trop longtemps dans des menus alambiqués. N'oublions pas que la Wii a démocratisé le principe d'avatars avec la possibilité de modéliser son "Mii" via une interface d'une grande simplicité mais relativement complète.
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