Le Virtual Boy fonctionne grâce à des diodes, une colonne de 224 diodes par écran plus précisément, ce qui correspond à une seule colonne sur les 384 que l'on est censé trouver (rappel : le VB affiche une résolution de 384×224 pixels). Où sont donc passées les 383 autres ? Eh bien la technologie inventée par Nintendo est si ingénieuse qu'elle se passe de ces diodes qui auraient coûté trop cher. En réalité, la console ne possède pas d'écrans à proprement parler mais des miroirs, un pour chaque oeil, qui oscillent sur un axe vertical à une vitesse folle. Pour expliquer le fonctionnement en détail, rien ne vaut un bon schéma :
La cartouche contient les données du jeu, interprétées par la carte mère de la console et d'autres bidules électroniques. Parmi ces bidules, il y a les cartes graphiques sur lesquelles sont collées 224 diodes rangées en colonne. Celles-ci vont clignoter en réponse aux signaux envoyés par la carte mère. Les rayons lumineux passent alors par des lentilles qui créent un faisceau lumineux bien ordonné, ensuite réfléchi par les miroirs rotatifs avant d'arriver sur vos rétines. Les graphismes détaillés en 384×224 pixels résultent donc d'une coordination parfaite entre la fréquence de clignotement des diodes et la vitesse de rotation des miroirs. Ceux-ci tournent si vite que l'on a l'impression d'avoir en face de soi 384 colonnes de 224 diodes. Génial non ?
Concernant la 3D stéréoscopique, il s'agit du même principe que le cinéma 3D avec les lunettes. Chaque oeil perçoit une image légèrement différente, décalée d'un chouia par rapport à l'autre, et le cerveau interprète le résultat en volume.