Le succès critique et commercial est immédiat. Half-Life fait l'effet d'une véritable bombe lors de sa sortie. Plusieurs points le différencient alors de ses concurrents de l'époque. Tout d'abord, le joueur prend le contrôle d'un antihéros, qui n'est ni un militaire surentraîné ni un Jedi aux pouvoirs surpuissants, mais un scientifique tout ce qu'il y a de plus banal, si ce n'est qu'il a la chance de posséder une combinaison de survie résistante aux radiations. Un autre point important est l'absence de répétitivité et la grande variété dans le jeu qui introduit régulièrement de nouveaux environnements au cours de la progression et met en œuvre d'autres mécanismes d'action que le simple tir au fusil : pilotage d'engins, contrôle de canons, niveaux de plates-formes, etc. Enfin, le scénario offre suspense et rebondissements, en basant son histoire sur un complot dont on découvre les ficelles au fur et à mesure.
Malgré les éloges reçus, quelques reproches lui ont également été faits. Certains considèrent ainsi que Half-Life est une "expérience immersive et divertissante", mais que cet enthousiasme n'est valable que pour la première moitié du jeu, trouvant qu'il atteint trop tôt le sommet de son intérêt. D'autres se plaignirent de problèmes lors des résolution de casse-tête, affirmant qu'à plusieurs reprises, le joueur était contraint d'exécuter "des sauts presque impossibles" et que "la frustration éloigne d'une histoire qui devrait pourtant absorber".
Mais ces critiques sont marginales comparées au succès rencontré par le jeu, étant donné qu'il fut l'un des jeux vidéo les plus populaires entre fin 1998 et 2000 et est aujourd'hui, avec plus de 8 millions d'exemplaires vendus à travers le Monde, l'un des jeux de tir subjectif le plus vendu de tous les temps.
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