Versions existantes
Final Fantasy Tactics / PSOne (jap 20/06/1997, US 28/01/1998)
Final Fantasy Tactics : The War of the Lions / PSP (jap 10/05/2007, US 09/10/2007, EU 05/10/2007)
Ivalice Alliance
C'est en 1997, l'année du « choc » Final Fantasy VII, que sort le premier épisode tactique de la saga. On fête alors la naissance d'Ivalice, le monde dans lequel prend place Final Fantasy Tactics, imaginé par un certain Yasumi Matsuno qui venait tout juste de rejoindre les rangs de Square. Issu de la société Quest où il s'est fait remarquer en réalisant des jeux comme Ogre Battle et Tactics Ogre, Matsuno s'apprête alors à signer le premier Tactical RPG de la saga Final Fantasy. Mais il n'est pas seul ! Entouré de son ami Akihiko Yoshida au character design et de Hitoshi Sakimoto à la composition musicale, Matsuno a sans doute déjà dans l'idée d'imaginer tout un univers en marge de la série. Plus de dix ans après, le projet a désormais un nom : Ivalice Alliance. Il regroupe l'ensemble des titres réalisés par Yasumi Matsuno autour de la saga de Square : Final Fantasy Tactics et ses suites (Final Fantasy Tactics Advance et Final Fantasy Tactics A2), Final Fantasy XII et FFXII : Revenant Wings, mais aussi Vagrant Storyy dont Matsuno a affirmé qu'il se rattachait également à l'univers d'Ivalice. A chaque nouveau projet, Matsuno se donne l'occasion d'étoffer encore davantage le monde et la mythologie qu'il a créés.
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Le premier T-RPG de la saga
Final Fantasy Tactics offre donc une approche radicalement différente de celle adoptée par les autres volets de la série. Il deviendra très vite l'une des références incontournables dans le domaine du jeu de rôle tactique sur consoles, et son succès aurait pu être encore plus grand si Square avait eu la bonne idée de le distribuer en Europe. Il nous aura en effet fallu attendre la parution du remake PSP pour pouvoir enfin découvrir Final Fantasy Tactics dans notre pays, dans une version malheureusement non traduite en français.
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Les jobs à l'honneur
Si Hironobu Sakaguchi avait déjà, à maintes reprises, eu l'occasion d'expérimenter le système des jobs, Matsuno réussit à l'approfondir encore plus au travers de Final Fantasy Tactics. Les batailles faisant intervenir souvent plus d'une dizaine d'unités à l'écran, le joueur a le champ libre pour concevoir une équipe équilibrée et complémentaire. Limité à seulement quelques classes jouables en début de partie, le soft s'ouvre bien vite à plus d'une trentaine de jobs au final, chaque unité ayant la possibilité de passer de l'un à l'autre moyennant l'apprentissage de certaines compétences. Le titre s'essaye même à des classes aussi peu communes que celles d'orateur ou d'arithméticien, le développement de ces différents jobs étant le seul moyen d'accéder à l'ensemble des capacités utilisables ensuite sur le terrain.
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La Guerre des Lions
Bien que les batailles occupent l'essentiel du temps de jeu, Final Fantasy Tactics n'en est pas moins dépourvu de longues séquences narratives qui ont d'ailleurs fortement contribué à sa réputation auprès des joueurs. Doté d'un scénario complexe et adulte, le titre se déroule dans un contexte de guerre entre nations rivales et ne nous épargne ni les scènes tragiques, ni les confrontations héroïques ou désespérées. L'intrigue s'articule autour de Ramza Beoulve, le héros principal du jeu, dont le nom ne sera même pas inscrit dans les annales officielles de l'Histoire d'Ivalice. Alors que chacun se dispute la succession du trône du roi Ondoria III, les ducs Larg et Goltanna décident de régler la question en se déclarant la guerre sous les bannières respectives du Lion Blanc et du Lion Noir. Bien sûr, tout cela ne sera que le début d'un conflit mouvementé auquel prendront part de vaillants personnages mêlés malgré eux à cette Guerre des Lions.
Extrait : Ouverture
« The Zodiac Brave Story »
S'il nous est impossible de rentrer ici dans le détail du système de jeu de Final Fantasy Tactics, on peut tout de même souligner l'une de ses particularités majeures : le zodiaque. Aux douze signes astrologiques correspondent autant de pierres sacrées, considérées comme de véritables trésors et dont on dit qu'elles ne peuvent être détenues que par douze individus nés à des mois différents de l'année. Au niveau du gameplay, chaque unité voit ses actions optimisées si son signe du zodiaque est compatible avec celui de son ennemi, et inversement si ce n'est pas le cas. Une influence non négligeable dont il faut apprendre à tirer parti. D'autres notions propres à Final Fantasy Tactics interviennent de façon tout aussi importante dans le déroulement du jeu, comme la bravoure ou la foi qui diffèrent selon les individus.
Extrait : Intro 3D
Extrait : Première bataille
Héritage préservé
Non content d'offrir des possibilités de jeu uniques et très approfondies, Final Fantasy Tactics n'en oublie pas non plus ses origines et multiplie les références aux précédents volets de la saga de Square. Les mages conservent par exemple un design et des tenues très proches de ceux qu'ils avaient au tout début de la série, et les sorts employés suivent la même logique. Les invokeurs font appel à des chimères bien connues des fans, comme Ifrit, Shiva ou Bahamut. Présents eux aussi, les chocobos servent principalement de montures de guerre, un rôle qui leur sied finalement plutôt bien. L'essentiel du bestiaire est également composé de créatures indissociables de la saga. Enfin,Cloud, le héros de Final Fantasy VII, est lui-même jouable dans cet épisode et dans son remake PSP, ce dernier rajoutant au passage d'autres invités surprises comme Balthier issu du douzième volet.