Versions existantes
Final Fantasy IV / SNES (jap 19/07/1991)
Final Fantasy II / SNES (US 23/11/1991)
Final Fantasy IV / WonderSwan Color (jap 29/03/2002)
Final Fantasy IV / PSOne (jap 21/03/1997)
Final Fantasy Collection / PSOne (jap 11/03/1999, avec FFV et FFVI)
Final Fantasy Chronicles / PSOne (US 29/06/2001, avec Chrono Trigger)
Final Fantasy Anthology / PSOne (EU 17/05/2002, avec FFV)
Final Fantasy IV Advance / GBA (jap 15/12/2005, US 12/12/2005, EU 02/06/2006)
Final Fantasy IV / DS (jap 20/12/2007, US 21/07/2008, EU 05/09/2008)
La version originale
En 1991, après trois Final Fantasy disponibles sur Famicom, la série commence véritablement à prendre ses marques et investit pour la première fois la 16 bits de Nintendo avec le quatrième épisode. Le soft sera renommé Final Fantasy II aux Etats-Unis dans une version nettement simplifiée par rapport à l'originale. Elle sera d'ailleurs également distribuée au Japon avec le sous-titre Easy Type. Techniquement, un gouffre sépare FFIV de son prédécesseur et le jeu profite du mode 7 de la console pour simuler l'impression de 3D lors des déplacements aériens.
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Les premiers remakes de FFIV
L'Europe devra attendre le remake PSOne pour découvrir cet opus dans le pack Final Fantasy Anthology comprenant également le cinquième volet. Aux USA, il était proposé avec Chrono Trigger dans le pack Final Fantasy Chronicles. Outre la version WonderSwan Color sortie uniquement au Japon, Final Fantasy IV connaîtra en 2007 une adaptation GBA qui a eu surtout le mérite de rajouter des donjons optionnels inédits et une traduction française. Cette adaptation est d'ailleurs la seule où l'on peut revenir chercher Palom, Porom, Cid, Yang et Edward à Mysidia pour les inclure dans le groupe avant d'aller affronter le boss de fin.
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La grotte des épreuves, ou Cave of Trials, justifie cela en proposant une quête exclusive qui permet de récupérer l'équipement ultime de ces cinq personnages qui étaient mis de côté lors du final de la version originale. Le second donjon optionnel, les Lunar Ruins, consiste en un certain nombre d'épreuves relatives à chacun des héros et devient accessible sur la surface de la lune à partir du moment où vous avez battu le boss de fin. Terminer cette quête est loin d'être simple car il faut franchir un grand nombre d'étages générés aléatoirement, vaincre les chimères lunaires qui gardent les différents paliers et résoudre toutes sortes d'énigmes en rapport avec l'histoire et la classe de chaque personnage. Le donjon débouche sur un combat ultime contre une version spéciale du boss de fin : Zeromus EG.
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L'épisode DS
Alors que la GBA n'a eu droit qu'à des portages améliorés des premiers remakes de la série, l'épisode DS de Final Fantasy IV peut se vanter d'offrir une expérience de jeu nettement différente. Les ajouts et améliorations sont nombreux, le lifting graphique en 3D surprend agréablement et le contenu accru relance la rejouabilité du titre. Le double écran affiche maintenant des cartes qui se dévoilent petit à petit et qu'on peut compléter à 100% pour obtenir des bonus profitables à l'aventure. Le mode Combat Auto permet de préparer des schémas tactiques tout en nous laissant la possibilité d'intervenir à tout moment, ce qui apporte un bien meilleur confort de jeu lors des combats, surtout si vous augmentez la vitesse de ces derniers au maximum.
Les nouvelles compétences ont pour but de rendre les personnages plus polyvalents et de bénéficier de techniques très utiles, comme la contre-attaque ou l'auto-potion. Les trouver est une véritable quête en soi et elles sont conservées dans le New Game + lorsque vous recommencez le jeu. L'une d'entre elles permet même de déclencher des attaques combinées, telles que l'Ultima de Cecil et Rosa. L'inventaire n'étant plus limité, le gros chocobo propose maintenant des services d'un tout autre genre, comme visionner les nouvelles séquences vidéo, écouter les musiques, consulter le bestiaire ou participer à des mini-jeux. On peut aussi personnaliser Pochika, une nouvelle invocation de Rydia qui évolue au fil de l'aventure. Le doublage des scènes clés est très impressionnant pour la DS, et le thème final est même chanté pour la première fois dans l'histoire de FFIV. Tout ceci n'est qu'un aperçu des nombreux remaniements opérés dans cet excellent remake DS qui conserve toutefois une difficulté plutôt élevée.
Particularités de FFIV
Final Fantasy IV démontre surtout la volonté de Squaresoft de s'orienter vers des scénarios beaucoup plus approfondis en mettant l'accent sur le caractère des personnages. Au niveau du gameplay, cet épisode ne manque pas non plus de singularité puisqu'il est, par exemple, le premier à autoriser des combats à cinq personnages simultanément. Tout au long de l'aventure, le jeu fait intervenir pas moins de dix héros distincts ayant chacun une classe bien définie : Cecil (paladin), Rosa (mage blanc), Kaïn (chevalier dragon), Rydia (invokeuse), Edge (ninja), Palom (mage blanc), Porom (mage noir), Cid (ingénieur), Tellah (sorcier), Yang (moine guerrier) et Edward (barde), sans compter les invités temporaires comme le sage FuSoYa.
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Le soft s'arrange toutefois pour faire tourner régulièrement les membres du groupe et ne nous permet donc jamais de les choisir par nous-mêmes. Pas moins de trois mondes peuvent être explorés au cours de l'aventure puisque nos héros voyageront de la Terre à la Lune en faisant un détour par l'Underworld où réside le peuple des nains. Les donjons et quêtes optionnels sont assez nombreux pour une durée de vie qui dépasse allègrement les 40 heures. L'arme ultime de Cecil n'est pas Excalibur mais Ragnarok (gardée par Dark Bahamut), et ce sont désormais les shurikens Fuma qui peuvent infliger jusqu'à 9999 points de dégâts, même au boss de fin.
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Les soeurs Magus font leur première apparition dans la série en tant que boss, et il est possible de rencontrer les avatars des développeurs dans une salle cachée du pub Lali Ho. Côté gameplay, FFIV marque la naissance du système ATB (Active Time Battle) qui détermine l'ordre des tours d'action. La jauge n'était pas visible à l'écran sur la version Super Famicom originelle, mais elle le sera dans les remakes et les épisodes suivants. Voilà quelques-unes des spécificités de cet épisode qui compte, encore aujourd'hui, comme l'un des plus marquants de la saga Final Fantasy.
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Extrait : Les Soeurs Magus