Un tanker mouillant aux abords de New York et une plate-forme pétrolière, tels sont les endroits où nous mène Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty. On aurait pu penser qu'avec un script aussi travaillé doublé d'une vraie réflexion sur la génétique, Kojima en aurait presque oublié d'inclure des rencontres dignes de ce nom. Il n'en est rien et si l'occasion ne nous est pas vraiment donnée d'être bluffés par la pluralité environnementale, la qualité graphique de l'ensemble et le superbe character design de Shinkawa nous offrent des sommets dans l'art du "Boss-fight". Si on commence en douceur avec Fatman adepte du roller et du pain de plastique, on poursuivra avec du lourd : Fortune, membre de la Dead Cell à l'instar du gros bébé évoqué plus avant, Solidus Snake juché dans un avion de chasse remplaçant au pied levé le Hind de Metal Gear Solid et enfin et surtout Vamp, personnage hautement charismatique qui n'aura jamais été aussi classe que dans Metal Gear Solid 4 : Guns of The Patriots. Bref, Sons Of Liberty était à l'époque une vraie claque visuelle et s'impose encore aujourd'hui comme un titre prestigieux. Pour la peine, petits morceaux choisis parmi lesquels une séquence de snipe qui tourne mal, un plongeon dans les méandres de la Big Shell, un affrontement contre des dizaines de Metal Gear Ray ou bien encore un duel au katana avec Solidus.