Captain Obvious
J'ai joué un peu aux épisodes Super Nes et Gamecube, mais le seul Mario Kart que je connaisse vraiment bien est celui sorti sur DS. Contrairement à la majorité des rédacteurs, je trouve que c'est un jeu grandement basé sur l'habileté du joueur, le "skill". Gagner nécessite une parfaite connaissance du circuit, des raccourcis, de l'emplacement des bonus. Il faut aussi maîtriser les différentes armes, la visée, le timing. Enfin, il faut apprendre à se déplacer avec les dérapages turbo, essentiels à la victoire. Bref, Mario Kart DS est un peu le Quake du jeu de courses ! Bon évidemment, j'admets que toute cette belle théorie vole souvent en éclat face au facteur chance. Cette part d'aléatoire permet à n'importe quel joueur de gagner ponctuellement, grâce à un champignon miraculeusement obtenu avant la ligne ou à une carapace bleue lancée dans les derniers instants. Mais Mario Kart DS reste un jeu qui fait avant tout la part belle à l'adresse, et c'est pour ça que je l'aime. Enfin ça et aussi le fait qu'on peut pousser Peach dans le vide au lieu de la sauver, pour une fois.
Dharn
Pendant longtemps, Mario Kart DS fut indissociable de ma vie professionnelle. Je participais joyeusement à tous les tournois organisés entre collègues et j'ai eu mon heure de gloire en battant à plusieurs reprises le champion en titre. Hélas, depuis que j'ai intégré JV, même le perfide Captain Obvious arrive devant moi sur la ligne d'arrivée. Hésitant entre le suicide et l'alcool, j'ai finalement choisi de me retirer du circuit pour me consacrer à des champs de bataille plus calmes, genre Panzer Tactics ou Advance Wars. De ma retraite paisible, j'entends parfois les cris hystériques d'un Hiro malmené ou d'un Rivaol victorieux. Je me surprends alors à rêver de champignons et de carapaces rouges comme au temps jadis où moi aussi je participais aux sessions délirantes de ce jeu follement convivial. Oui, Mario Kart DS, j'avoue, c'était vraiment bien.
Dinowan
Comme lorsque l'on me propose de manger un bonbon plein de colorant et de gelée de boeuf, je vais devoir me poser comme le grincheux aigri qui n'aime pas Mario Kart. Oui, parce qu'il faut savoir que j'aime pas les bonbons Haribo en fait, sinon on comprend pas où je veux en venir. Quoique cette assertion soit inexacte, ce n'est pas que je n'aime pas Mario Kart, c'est plutôt que ça me fait comme des petites aiguilles chauffées, trempées dans le sel et enfoncées sous mes paupières délicates. Tout ça pour une bonne et simple raison : j'ai le sentiment de ne rien contrôler. Au fondement même du jeu il y a cette idée que l'ont doit tout autant à la chance qu'à ses performances. Attraper le bon bonus et le lâcher un peu n'importe quand, et pouf, on transforme le premier en dernier même si celui qui occupait cette place avant a passé son temps à sortir de la piste. Certes, ça a le mérite de mettre tout le monde sur un pied d'égalité, mais hé, ho, je suis pas "tout le monde" moi hein ! Et puis de toutes façons j'aime pas les gens alors tout ce bonheur béat et ces éclats de rire, pfff, c'est beaucoup trop.
Franck
"Pourquoi j'aime Mario kart", par Franck Guillaume (CM2A classe de Mme Hoffert)
J'aime Mario Kart pour une bonne et simple raison, et cette raison c'est que Mario Kart hé ben c'est le seul jeu vidéo de courses qui ne sent pas la testostérone à plein nez et qui est adapté à tous. Jeunes, moins jeunes, serial gamer ou rookie, ce jeu s'adapte à tous et depuis sa création. Mario est un jeu qui fédère et ça, ça me plaît !!!
Hiro
Mario Kart ne m'aime pas. C'est triste, mais c'est pourtant vrai. C'est là la conclusion à laquelle j'ai fini par aboutir après des centaines de parties multi sur l'opus 64, et plus récemment sur Nintendo DS. Mario Kart a le don de me mettre hors de moi, car je joue souvent de malchance et je finis souvent sur le bas-côté, à deux mètres de la ligne d'arrivée, à regarder impuissant mes concurrents me doubler en fanfaronnant. Si je ne conteste pas le fait qu'une bonne dose de réflexe, de précision ainsi qu'une parfaite connaissance des circuits sont des éléments indispensables pour l'emporter, la part que les Mario Kart laissent à la chance pure a fini par me rebuter. Fun, c'est indubitable. Frustrant, c'est tout aussi vrai. Au fond, Mario Kart, c'est un petit peu l'ennemi juré du mauvais perdant... Ce que je suis évidemment.
Jihem
C'est marrant comme certains jeux parviennent à marquer le joueur au point de lui laisser une empreinte précise d'où et quand il y a joué pour la première fois. Dans mon cas, la rencontre avec Mario Kart s'est produite dans le salon familial au cours de mon année de 3ème. Je me souviens parfaitement de ma première course sur la version Super NES et des nombreuses batailles de ballons disputées avec mes frères. La raison pour laquelle ces souvenirs restent intacts n'est pas bien compliquée. C'est juste que Super Mario Kart est un jeu exceptionnel et que Nintendo a réussi le tour de force de le transformer en série tout aussi exceptionnelle. En dosant intelligemment le nombre de volets (un épisode par support, pas plus), Nintendo s'oblige à offrir le meilleur de lui-même et ne s'accorde pas vraiment de droit à l'erreur. C'est vrai que la recette change peu au fil des jeux mais le joueur que je suis retrouve toujours avec grand plaisir le savant mélange de bananes, de carapaces et de traîtrises inhérent à chaque nouvelle édition. J'aime aussi le fait que personne n'est jamais laissé au bord de la route dans ce jeu. Que l'on soit novice ou expert ès Mario Kart, la loterie de bonus donne à tout le monde sa chance de franchir la ligne d'arrivée en tête. J'apprécie enfin qu'en marge de ces ingrédients communs, il se dégage toujours une magie propre à chaque épisode. Sans rejoindre les fans qui clament haut et fort que tel épisode reste le meilleur de la série, j'avoue tout de même garder un souvenir nostalgique de l'édition N64 et des longues soirées passées aussi bien sur le mode Course que Battle. Cela dit, je prends également un malin plaisir à disputer des parties sur n'importe quelle autre version et notamment sur la géniale version DS. A dire vrai, s'il y a bien quelque chose qui me manque depuis mon départ à l'étranger, ce sont les fins de journées à la rédaction où tout le monde s'emparait d'une DS pour s'envoyer des carapaces dans la joie, les cris mais surtout la bonne humeur.
Logan
Si je ne suis pas coutumier de l'univers de Mario, je me rappelle encore parfaitement de ma rencontre avec Mario Kart 64. Cette dernière s'est déroulée durant mon service militaire (vous savez, le truc passé de mode qui se résume à une journée durant laquelle on boit de l'orangeade en regardant les longs-métrages de Rambo qu'on nous fait passer pour des documentaires), époque durant laquelle il était de bon ton de glander après le repas ou durant les gardes de nuit. Bref, sans soliloquer inutilement, disons que durant huit mois, j'ai mangé les kms (et les carapaces rouges) dans la joie et la bonne humeur. Cela en fait-il le meilleur épisode de la série ? Je ne saurais le dire puisqu'on peut ici parler de matraquage vidéoludique m'ayant conditionné afin d'affirmer haut et fort : "Oui, Mario Kart 64 est bel et bien l'épisode le plus jouissif de la saga !", sans vraiment avoir un avis tranché sur la question. Quoi qu'il en soit, je garde des souvenirs émus de nos parties endiablées (à moi et mes camarades matelots) où le but était autant de gagner que de se marrer. Une sorte de leitmotiv qui n'a jamais fait faux bond à la série de Nintendo.
PixelPirate
Mario Kart et moi, c'est un peu l'histoire d'un rendez-vous manqué. J'avais bien partagé quelques parties avec mes amis sur l'opus SNES. Mais je n'en ai jamais fait l'acquisition, arguant qu'il ne s'agissait pas de mon genre de jeu. Quelques années plus tard, alors que j'avais déjà pris fait et cause pour le PC, j'ai découvert un clone de Mario Kart nommé Wacky Wheels, réalisé par Apogee Software (les futurs créateurs de Duke Nukem 3D !). Le gameplay était identique, mais les conducteurs étaient des animaux (panda, cerf, éléphant) et les karts avaient été remplacés par des tondeuses à gazon. Je crois que c'est là que j'ai vraiment compris le potentiel de ce type de jeu. J'ai passé des heures sur Wacky Wheels comme j'aurais pu passer les mêmes sur Super Mario Kart. Et bien des années plus tard, j'ai enfin pu me défaire de ma frustration en acquérant l'opus DS, avec son anthologie de circuits tirés des précédentes versions.
Romendil
Ayant connu la série depuis ses débuts, je garde évidemment une certaine nostalgie pour l'épisode originel sur SNES, mais aussi pour la version N64 à laquelle j'ai sans doute le plus joué. Pourtant, en préparant cette section du dossier, je pensais avoir une préférence évidente pour l'opus GameCube dont j'affectionne tout particulièrement la dimension conviviale qui se dégage des parties en co-op. Se lancer dans un championnat à deux sur un même kart est une expérience fantastique qui n'a pas son équivalent dans la série. Malgré tout, c'est en me replongeant successivement dans chacun des épisodes de Mario Kart pour les besoins du dossier que mon choix s'est finalement porté sur l'opus DS. Il s'agit, à mon sens, de celui qui offre de très loin les meilleures sensations de gameplay et le contenu le plus intéressant, aussi bien en solo qu'en multijoueur.
Super.panda
Mes débuts sur Mario Kart sont très récents puisque je n'ai découvert la série qu'avec l'opus DS en jouant en multijoueur avec certains collègues. A l'époque, nous jouions avec une seule cartouche et mon avatar était donc un Maskass. J'aimais bien ce personnage, je parvenais même à gagner des courses avec. Hélas, j'ai lâché le jeu pendant quelques mois et mes concurrents ont eux continué à s'entraîner sans relâche. Par voie de conséquence, lorsque je suis revenu aux affaires, je fus vite dégoûté par le niveau qu'avaient acquis les autres. A mon avis, j'ai deux points faibles : la chance, qui m'a laissé tomber, et les dérapages turbo que je maîtrise mal. Heureusement, je m'entraîne désormais en solo avec Yoshi et je compte bien rattraper mon retard et reprendre un jour le rang qui était le mien !
Sondages
Pour finir, voici le résultat de deux sondages effectués sur Jeuxvideo.com concernant la popularité des différents épisodes de la série ainsi que celle des personnages les plus récurrents.
Sondage du 16-01-2008 (22641 votes) - Quel est votre Mario Kart préféré ?
27.3 % Mario Kart Double Dash !! (GameCube)
23.2 % Mario Kart 64 (Nintendo 64)
14.7 % Mario Kart DS (Nintendo DS)
12.9 % Super Mario Kart (Super Nintendo)
10.8 % Je n'aime pas les Mario Kart
5.1 % Je ne connais pas la série
3.7 % Ne se prononce pas
2.4 % Mario Kart Super Circuit (Gameboy Advance)
Sondage du 21-03-2008 (46079 votes) - Dans Mario Kart, vous préférez jouer avec :
20.9 % Yoshi
18.6 % Toad
16.3 % Mario
11.4 % Ne se prononce pas
8.8 % Luigi
5.9 % Un autre
5.1 % Bowser
4.4 % Wario
4.1 % Donkey Kong
2.7 % Waluigi
1.8 % Peach