Un tout petit encadré pour vous parler de l'édition spéciale de Devil May Cry 3 que Capcom sortira quelques mois après la première mouture. A signaler que l'excérable adaptation PC a été réalisée à partir de cette version. Si on ne doute point de l'utilité mercantile d'une telle sortie, on profite malgré tout de plusieurs nouveautés qui donnent de la valeur ajoutée à l'oeuvre originale. Ainsi, en plus de modes de difficulté remaniés (sans compter l'ajout du Très Difficile), les Continues peuvent s'utiliser de deux façons différentes. Il s'agira ici de choisir entre deux options disponibles, Dorée ou Jaune, qui influeront sur l'endroit où nous reprenons une partie. En somme, lorsque nous optons pour Dorée, vous devrez utiliser une sphère de la même couleur pour reprendre à l'endroit de votre mort, alors qu'en optant pour l'autre solution, nous avons simplement la possibilité de poursuivre la mission au dernier point de contrôle. En sus d'une partie Cinématiques, cette édition spéciale comprend également un nouveau challenge du nom de Palais Sanglant. Très influencé par une épreuve similaire d'Onimusha, ce défi vous demandera de monter les 9999 étages d'une tour en éliminant tous les adversaires de chaque niveau. Sachez tout de même qu'à chaque palier, nous pouvons utiliser trois téléporteurs vous transportant directement 1, 10 ou 100 étages plus haut. Le but de tout ça ? Obtenir le meilleur score pardi ainsi qu'un bon paquet d'orbes rouges.
Enfin, l'autre ajout, et non des moindres, vous propose d'incarner Vergil, le frère de Dante. Fort sympathique d'autant que le Devil brother profite de son propre et unique style, DarkSlayer, lui permettant de se téléporter. En guise d'armes, nous n'avons malheureusement droit qu'à nos épées Yamato et Force Edge ainsi qu'à la technique de combat à mains nues liée à Beowulf. Carton rouge malgré tout à Capcom qui ne s'est pas vraiment foulé côté scénario car à part une cinématique d'intro inédite (durant laquelle Vergil taille la bavette avec Arkham dans la bibliothèque du Temen-ni-gru), la suite de l'aventure n'a aucune identité propre vu que tout ce qui a trait au scénario a été zappé. Au final, ce mode solo est aussi jouissif qu'il est inintéressant pour ceux qui désireraient connaître l'histoire de Devil May Cry 3. A noter un boss inédit, Jester, que nous rencontrons trois fois. Ceci dit, cet affrontement, peu intéressant, est amené sans aucune cohésion scénaristique. Vous aurez donc compris que si cette édition spéciale est à préconiser toute affaire cessante pour celles et ceux n'ayant pas le jeu original, la valeur ajoutée peu significative de cette version de luxe aura de quoi faire réfléchir tous les autres acheteurs potentiels qui ont déjà terminé en long et en large ce troisième segment.
