Un gros travail a été fait pour que les boss de Devil May Cry 3 fassent oublier ceux de Devil May Cry 2. Une fois encore, les développeurs ont réalisé de l'excellent boulot à deux exceptions près : la dernière transformation d'Arkham en une sorte de bouillie gélatineuse et le coeur du Leviathan qui ne ressemble à rien. A part ça, on se prend vraiment une claque devant la plupart d'entre eux. Le petit plus est qu'une fois qu'on les aura battus, on obtiendra le plus souvent une nouvelle arme. Ainsi, Cerberus (un chien à trois têtes directement issu de la mythologie grecque) se transformera en nunchaku, Nevan (une vampire qui vous donnera pas mal de fil à retordre) en guitare électrique alors qu'une fois occis un cheval fantôme, on acquerra un style nous permettant de ralentir le temps. A cela, s'ajoutent Beowulf, un fauve ayant déjà perdu un oeil face à Sparda, Agni et Rudra, deux épées utilisant des corps sans vie pour se mouvoir (idée déjà utilisée par Buichi Terasawa dans son manga Cobra), Vergil bien entendu ou l'ombre de Dante. Quantité ne rime donc pas avec absence de qualité et on se félicitera de pouvoir à nouveau affronter de telles entités surpuissantes demandant technique, précision et force pour être vaincues.