Si la plupart des environnements de Grandia 3 se situent à ciel ouvert, le soft comporte tout de même un certain nombre de donjons que l'on est contraint de visiter pour le bien de la quête. Il en résulte un sentiment brutal de confinement et de claustrophobie qui contraste avec la bouffée d'air pur qui émane des environnements extérieurs. La noirceur de ces endroits sinistres va de paire avec la faune monstrueuse qu'on peut y trouver, et il n'est pas rare qu'un démon griffu vous saute dessus au détour d'un couloir ou qu'un Mimic vous course toutes dents dehors. Le fait de pouvoir être pris en chasse dès lors qu'on se fait repérer, comme dans Star Ocean 3, apporte une certaine pression dans les phases d'exploration en intérieur, beaucoup plus palpable qu'en extérieur. Ces territoires hostiles n'en demeurent pas moins joliment réalisés, et on appréciera surtout la variété dont ils font preuve jusqu'au bout de l'aventure.