On trouve quantité de choses remarquables à Los Angeles. Le Convention Center, le Pier de Santa Monica, les studios Universal, le quartier de Beverly Hills et celui de UCLA avec sa myriade d'étudiants et son Medical Center dont le service des urgences en laissera plus d'un sur son séant. Mais dans le cas qui nous intéresse, le lieu remarquable de la ville des anges se situe quelque part sur Glendon Avenue, dans l'immeuble qui abrite le studio Pandemic, là où se peaufine la suite de Full Spectrum Warrior, le jeu qui va enfin révéler son potentiel réel et laisser derrière lui les frustrations qui l'alourdissaient. Travaillant cette fois sans avoir à s'encombrer des exigences de l'armée, Pandemic nous explique par la voix de William Stahl (directeur créatif), avoir enfin la possibilité de faire un "jeu" et plus une simulation rigoureuse de situations de guerre. Etrangement, c'est en devenant un "vrai jeu" que FSW se met soudainement à offrir un véritable challenge tactique, et à voir son niveau de difficulté augmenter là où l'on reprochait au premier volet de n'être qu'une succession de puzzles beaucoup trop évidents à résoudre. Destiné au grand public c'est pourtant auprès des amateurs de tactique que le jeu a connu le succès, des amateurs qui n'ont pas manqué de se plaindre et qui devraient cette fois être satisfaits du résultat.