Le meilleur jeu de plates-formes de la PS2, j'ai nommé Sly, revient pour une troisième édition pleine de surprises et de peps. Le point de départ de cette troisième déclinaison est la découverte par Sly de l'emplacement de toute la fortune de sa famille. Pour récupérer les biens de ses ancêtres voleurs, le raton va devoir réunir une équipe et partir à l'action. Evidemment, les premiers à répondre à l'appel seront Bentley et Murray. Puis viendront Carmelita, Dimitri (oui, le méchant Dimitri joindra la team) ainsi que d'autres nouvelles têtes, comme ce Koala aux pouvoirs chamaniques. Comme dans le second volet, les niveaux se découperont en plusieurs missions qui mettront à profit les talents de chacun. Dans ce qu'on a pu essayer, on a vu un concours de buveurs de limonade, un combat acharné dans des pousses de bambou, une phase de dogfight, ainsi qu'une séquence d'infiltration avec le chaman. Dans cette dernière, il faut aider le koala a s'échapper d'une espèce de prison. Grâce à son pouvoir de transformation, l'animal peut prendre l'apparence d'un rocher, d'une mauvaise herbe ou d'un tas de bois, mais cette transformation fait un peu de bruit et attire immanquablement les ennemis. Le koala doit alors sauter dans leur dos pour les chevaucher et tenter une évasion. Sly 3 fait un petit pas vers le multijoueur en introduisant quelques modes dédiés dans le menu des options. Pour le moment, on a testé que le Deathmatch qui nous a moyennement emballé, mais attendons d'en voir plus pour juger. On attendra également pour voir si le jeu utilisera correctement l'option 3D mise en avant sur le salon, celle qui nous fait arborer les bonnes vieilles lunettes rouge et bleu afin de donner plus de profondeur aux graphismes. Pour l'instant, ça fait encore bien gadget plus qu'autre chose. Outre ces deux derniers points un brin moins excitants, Sly 3 reste perché bien haut dans notre liste d'attente pour les jeux de fin d'année. S'il est dans la lignée de ses deux prédécesseurs, cela promet d'être un grand jeu !