Je commençais à me demander si j'allais pouvoir jouer à un FPS digne de ce nom sur le salon. Ok,il y avait Prey, mais pas question d'y jouer, quant à Quake IV, il est anecdotique. Et en dehors de ça, rien de neuf ou de vraiment émoustillant. Et là pouf, F.E.A.R. est là et en plus le PC est libre. F.E.A.R. c'est une ambiance, c'est une IA. Ne nous encombrons pas de détails sur le scénario, parlons directement de l'IA puisque c'est ce qui ressort principalement de cette démo. Si les ennemis rencontrés dans F.E.A.R. ont tendance à parler comme les gardes de Half-Life 2, ils sont loin d'en avoir le QI. Quand on tombe sur un groupe de types qui nous en veulent, ils ne vont pas se contenter de vous foncer dessus ou de jouer à tape la taupe en sortant régulièrement la tête de leur cachette. Loin s'en faut. Non, eux, ils commencent par vous balancer une grenade fumigène avant d'aller se mettre à couvert. Commencent alors une séance de gunfight. 3 types vous mitraillent depuis leur couverture, on en dégomme 1, puis on parvient à avoir le second. Il semble que le troisième aussi ait finit par passer l'arme à gauche. Alors on sort et on s'approche et là, surprise, il nous a bien feinté en cessant le feu et se met à canarder comme un fou. Pire encore, on réalise soudain qu'en vérité, ils étaient 4 et que le denier lascar a fait le tour nous nous latter dans le dos.. Plus tard, on tombe sur une pièce à l'intérieur de laquelle logent d'autres ennemis, hop, on fait feu pour découvrir qu'il sont aussi capable de foncer vers vous quand le plus aventureux de la bande enjambent le mur afin de passer la fenêtre, enchaîne sur une roulade au sol et vient se caler contre un mur, l'air de rien, il s'est approché de vous et a trouvé une bien meilleure position de tir, plus efficace et moins vulnérable que s'il était resté dans son QG. Un comportement que l'on retrouvera dans un escalier par exemple, si vous faites face à un ennemis et qu'il en a la possibilité, il n'hésitera pas une seconde avant de sauter par-dessus la rambarde pour ne pas resté coincé dans cette position inconfortable. Et croyez-moi, ce ne sont pas des scripts.
Non content d'arborer l'IA la plus exceptionnelle qu'on a vu depuis un sacré bail, F.E.A.R. trouve en plus le moyen d'avoir une ambiance qui promet de grands moments de délires. Après avoir terminé une séance de gunfights, voilà que l'on commence à vivre une sérié d'hallucinations et d'apparitions fantomatiques. Une ombre dans un coin, une fillette au bout d'un couloir que l'on retrouvera plus tard au moment de se retourner pour descendre une échelle, ce qui fait tomber notre regard au niveau de ses pieds. Pfiouu, mais dites-moi, ce ne serait pas un bon candidat pour le titre de meilleur espoir du FPS 2005 ça ?