Autant le Call Of Duty présenté sur PC se montre enthousiasmant, autant ce "bon gros rouge" paraît franchir un nouveau pas dans la catégorie du "trop d'action tue l'action". Développé par Gray Matter et Treyarch, ce nouvel épisode déroge à la règle des héros multiples de la série. Ici, on incarnera qu'un seul personnage, membre de la 1ère division d'infanterie américaine, surnommée la Big Red One. Le jeu fait les promesses habituelles d'une IA qui tue et de graphismes renversants mais propose surtout d'assister à l'évolution des membres de l'escouade qui verront leur forme physique changer au gré des missions qui leur seront confiées à travers l'Europe ou l'Afrique du nord.
Pour ce qui est des graphismes, il est vrai qu'en voyant la petite cut scene servant d'introduction à la mission présentée, on se dit que les animations ont vraiment reçu beaucoup de soin. Par contre quand la cut scene prend fin et que l'action prend le relais, on a l'impression de voir courir une armée de petits écureuils, à croire que la motion a été faite avec Tic et Tac. Bon, on attendra de voir le jeu en version finale pour juger. Pour l'heure, que donne l'action ? Et bien c'est du Call Of Duty. Linéaire et aussi scripté qu'un film de guerre avec une surenchère d'explosions et de cris. C'est simple, à l'écran, pas une image ne défile sans qu'on y voit du feu ou une épaisse fumée. A tel point que sur la démo faite par les développeurs, les coups de feu sont portés sans qu'on sache réellement s'il y a un ennemi au bout de la ligne de mire. Mieux vaudrait espérer que le niveau en question soit particulièrement remuant, parce que si c'est l'ensemble du jeu qui est comme cela, je me demande si la série ne serait pas un peu en train de tourner au grand n'importe quoi.