"It's a game about shooting and blowing stuff up." Voilà ce qu'on nous a dit à peu près 4 ou 5 fois durant la présentation de Black, le FPS développé par Criterion, précisément par l'équipe qui avait créé le premier Burnout. Le jeu tire son nom de l'unité d'élite qu'il met en scène, les Black Ops, des gens assez bourrins qui débarquent dans une ville en proie à une guerre urbaine qui ravage les trottoirs. Pour le coup, ils vont être bien ravagés les trottoirs parce que pour ce qui est d'offrir une action mouvementée, Black se pose là. On en prend véritablement plein les yeux. Notamment en ce qui concerne l'interaction avec l'environnement puisque le moindre petit morceau de mur semble pouvoir être anéanti. On a pu le voir à de multiples reprises. Lors des premières secondes de la mission de démo par exemple, on se trouve dans une pièce qui sera en quelques secondes quasiment transformée en terrain vague par les balles qui perforent les fenêtres comme les murs. Une scène véritablement spectaculaire. Plus tard dans la rue, on aura un aperçu de l'effet des grenades capables de faire s'effondrer un petit immeuble (balèze quand même la grenade) ou de la façon dont on peut jouer à faire tomber toutes sortes d'objets sur une bande de terroristes se croyant bien à l'abri. fatalement, on ne s'attend pas toujours à ce qu'une enseigne nous tombe sur la tête. Non vraiment, à ce niveau là, Black est une tuerie. Mais alors pourquoi ne suis-je pas convaincu par le jeu de Criterion ? Peut-être parce que comme le disent les développeurs, on tient le Burnout du FPS, c'est beau, mais... c'est quand même ultra bourrin. Et par conséquent un peu en désaccord avec les propos tenus par ses parents. Criterion a pour ambition de transcrire de manière réaliste l'expérience vécue quand on utilise une vraie arme à feu, puisque selon eux, aucun FPS ne le fait. Oui il faut savoir que chez Criterion, le monde du FPS commence à Quake et prend fin à Halo 2 avec à peu près rien entre les deux. On sera donc ravi d'apprendre qu'avec une vraie arme à feu, on doit vider tout un chargeur sur un terroriste avant de le voir tomber au sol. Ben j'espère qu'ils se sont pas inspirés de vrais terroristes pour créer les ennemis parce que sinon on est mal barré. Non mais c'est vrai que c'est super beau et impressionnant, mais en terme d'action, il y a des fois où c'est tellement n'importe quoi à l'écran qu'on ne comprend plus rien et on en arrive à un point où je pense que même un chimpanzé pourrait finir une mission. Soit, j'ai la dent un peu dure, disons que c'est pour que les choses soient claires : si on vous vend Black comme un shooter réaliste, sachez qu'il n'en n'est rien. Ce qu'on a avec Black, c'est un jeu d'action qui pourrait faire un carton chez les amateurs, potentiellement à juste titre et à condition de savoir qu'on y jouera sans cerveau. Et après tout, ils le disent eux-mêmes : "It's a game about shooting and blowing stuff up."