Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas vu Batman au cinéma. Enfin, je veux dire que cela faisait longtemps qu'on ne l'avait pas vu en forme au cinéma. Là, il tente un retour. N'ayant pas vu le film à l'heure où j'écris ces lignes, je ne sais pas du tout si ce nouveau volet sera à la hauteur des deux premiers mais j'ai déjà ma petite idée sur le jeu puisque j'ai pu m'y frotter quelques instants en flanant au milieu du stand EA. Un peu basé sur le modèle James Bond : Quitte Ou Double, Batman Begins s'essaie à plusieurs styles de gameplay différents mêlant à la fois des niveaux d'entraînement ninja (oui, Batman est un ninja sous son costume pointu), des niveaux de conduite avec l'horrible batmobile et des niveaux d'action plus musclés. Même si le titre est plutôt joliment réalisé, comme souvent avec les jeux Electronic Arts, il y a encore quelque chose qui dérange. Cela dit, il est difficile de savoir s'il s'agit du gameplay par moment trop assisté ou du design général vraiment éloigné de notre imaginaire Batman. Ce dernier point ne pouvant en aucun cas être mis sur le dos des équipes de EA qui n'ont fait que de s'inspirer du modèle cinéma. On y retrouve cela dit tous les bat-gadgets qui font de Bruce Wayne le super héros qu'il est, notamment le batarang bien pratique pour se débarraser des vilains monsieurs qui aiment frapper des nonnes innocentes (ne cherchez pas, il est tard, je suis fatigué). Allez on va être indulgent et on va attendre que Batman Begins arrive en version finale pour le juger correctement. Pourvu simplement qu'il n'ait pas trop fréquenté Catwoman ses derniers temps... parce que hum, on ne peut pas dire que l'exercice du jeu lui ait vraiment réussi.