A l'intar d'un jeu tel que DBZ : Budokai 3, également développé par Dimps, Saint Seiya ne dévoile pas tous ses secrets en quelques heures. Même après une vingtaine d'heures de jeu, vous n'aurez même pas débloqué 50 134687480es bonus qu'il y a à découvrir, dans la mesure où la plupart d'entre eux ne se débloquent que de façon aléatoire. Les fans mettront malgré tout un point d'honneur à tout déverrouiller, puisqu'on peut collectionner des figurines articulées des différents chevaliers, un grand nombre de cardass, toutes les cinématiques mais aussi toutes les voix des personnages du jeu. Tout ceci constitue un bon prétexte pour faire le tour des produits Saint Seiya, de façon non exhaustive bien entendu, seuls les produits les plus incontournables étant présentés ici.
Les mangas
On commence avec le plus indispensable pour le fan de Saint Seiya : la collection des 28 mangas de Masami Kurumada. Ils ont tous été édités en France par Kana et reprennent la période du tournoi galactique (Vol 1 à 3), les chevaliers noirs (Vol 3 à 5), les chevaliers d'argent (Vol 5 à 7), le sanctuaire (Vol 8 à treize), Poséidon (Vol 14 à 18) et enfin Hadès (Vol 19 à 28). Le jeu ne reprend donc que 6 tomes de l'histoire intégrale, ce qui laisse encore à Bandaï largement de quoi exploiter la licence. Je ne vous cacherai pas que le chapitre d'Hadès, dont les OAV sont encore inédites en France, est considéré par beaucoup comme le plus intéressant de toute la saga. Le scénario est somptueux, bourré de rebondissements, totalement imprévisibe et stupéfiant. Les chevaliers d'or sont mis au premier plan durant toute la première partie, et on y découvre pour la première fois l'ancien Pope Sion, maître de Mû, et la véritable apparence du chevalier de la balance Dôko, le vieux maître de Shiryû. Notez que le manga se prolonge désormais avec Saint Seiya Episode G (G pour Gold puisqu'il se focalise sur le passé des chevaliers d'or), une suite supervisée par Kurumada et dessinée par son disciple Megumu Okada, en cours d'édition chez Génération Comics.
Les films
Edités il y a plusieurs années en VHS, et plus récemment en DVD, les films de Saint Seiya sont également à ne pas manquer. Le premier, "La légende de la pomme d'or", fait intervenir la déesse de la discorde Eris (Elis) qui parvient à capturer Athéna pour aspirer son énergie à l'aide d'un fruit maléfique légendaire : la pomme d'or. Les chevaliers de bronze devront affronter quelques chevaliers très charismatiques, comme le divin troubadour Orpheus. Le deuxième, "La guerre des dieux", se déroule dans le royaume d'Asgard au coeur des glaces éternelles. Hyôga disparaît mystérieusement et se retrouve du côté de l'ennemi alors que les chevaliers de bronze doivent lutter contre les terribles serviteurs d'Odin. Le troisième (premier à être sorti en France) intitulé "Les guerriers d'Abel" raconte le retour du frère d'Athéna, revenu pour régner sur la Terre. Résolu à tout détruire pour bâtir un monde nouveau, il tente de rallier Athéna à sa cause et ressuscite les douze chevaliers d'or du sanctuaire. Le quatrième film, "Le dieu des enfers", raconte comment Lucifer fait appel à trois dieux, Abel, Poséidon et Eris pour détruire la surface de la Terre. Enfin, il existe un cinquième film, dont on se demande pourquoi il n'a toujours pas été édité en France, qui est sorti au Japon en 2003 : "Tenkai-Hen Josô / Overture". D'une durée égale à celle du premier film (environ 75 minutes contre 45 pour les trois autres films), il bénéficie d'une réalisation nettement plus soignée que les précédents et d'un scénario franchement audacieux. On y découvre un Seiya vidé de son cosmos et complètement abattu dans un fauteuil roulant alors que la Terre est menacée par l'arrivée d'Artémis et Apollon, les frangins d'Athéna. Les chevaliers de bronze devront livrer une ultime bataille pour terrasser les trois anges menés par Icarus avant qu'Athéna ne soit vidée de son sang.
La série animée
On ne peut pas oublier d'évoquer la série animée, diffusée inlassablement sur diverses chaînes depuis des années. Si la VF souffre de nombreuses lacunes liées au doublage et à la censure, la série n'en demeure pas moins excellente et indémodable malgré le passage du temps. Elle est disponible en intégralité en VHS et en DVD, mais on attend toujours qu'un éditeur nous propose enfin une piste en VO. Notez que les DVD zone 1 proposent la vo intégrale sans censure et avec de bons sous-titres anglais et une excellente image. La série bénéficie des excellentes compositions de Seiji Yokoyama et reprend l'intégralité du manga de manière assez fidèle, même si plusieurs passages inédits ont été insérés pas forcément pour le meilleur. En revanche, on peut dire que le chapitre Asgard, qui n'existe pas dans le manga et qui a permis de gagner du temps pendant que Masami Kurumada terminait l'histoire de Poséidon, est une réussite. Les musiques inédites sont somptueuses, l'univers se démarque admirablement du reste de la série, et les chevaliers d'Odin ont tous un passé travaillé et une psychologie intéressante, en plus d'un design somptueux.
Les OST
Il existe également de nombreuses OST tirées de la série et des différents films de Saint Seiya. En voici quelques-unes en version originale qui regroupent l'essentiel des compositions de la série, et qu'on peut retrouver les Eternal Edition en France chez Loga-Rithme. La musique est signée Seiji Yokoyama, et les mélopées envoûtantes sont chantées par Kazuko Kawashima.
Les OAV (Original Animation Video)
On termine avec les OAV sorties en 2003 au Japon, intitulées "Saint Seiya : Jûnikyû Hen / The Hadès Chapter - Sanctuary". On atteint là le summum de ce qu'on peut attendre de la saga, avec une réalisation divine et un scénario monstrueux. Celui-ci reprend en effet la chapitre Hadès qui clôt le manga à travers dix volumes absolument dantesques. On se retrouve avec des OAV somptueuses qui constituent l'aboutissement de ce dont rêvaient les fans depuis qu'ils avaient découvert les derniers volumes du manga. Hélas, les OAV ne reprennent pour l'instant que la première moitié de la partie Hadès, soit le chapitre du sanctuaire, et on attend toujours une éventuelle adaptation du fameux Meikai Hen / Hell Chapter, consacré aux enfers. De plus, on peut se demander pourquoi aucun éditeur n'a encore pris la peine d'éditer ces OAV en France alors qu'elles sont ardemment réclamées par le public.