A bien des égards, Dragon Quest VIII marque un tournant dans la série, mais l'évolution la plus notable se fait au niveau du monde dans lequel évoluent les personnages. Si l'on avait pu apprécier l'apport des environnements 3D au niveau du remake de Dragon Quest V sur PS2, c'est la première fois qu'on peut vraiment évoluer dans un monde intégralement en 3D, aussi bien dans les villages qu'en extérieur. Tous les déplacements se font désormais à la troisième personne à la manière d'un Zelda, et la liberté totale de mouvements qui est offerte permet d'appréhender la série sous un jour nouveau et beaucoup plus moderne. La réalisation est d'ailleurs impeccable et les graphismes en cel-shading apportent un aspect manga très réussi qui colle parfaitement avec le design d'Akira Toriyama. La caméra se déplace manuellement à 360°, et la notion d'exploration gagne une dimension beaucoup plus immersive. Le monde de Dragon Quest VIII n'est pourtant pas moins grand que dans les précédents volets, et l'on ne peut qu'être estomaqué par l'immensité des territoires à parcourir. Bien sûr, les rencontres surviennent toujours aléatoirement, et l'on bascule alors immédiatement dans l'écran de combat, ceux-ci se déroulant toujours au tour par tour.