Et nous y voilà, nous avons parcouru 50 ans d'histoire, celle des machines de jeux de salon, pour en arriver à notre époque, celle de la PS2 qui règne en maître, de la GameCube et de la Xbox, la machine d'un nouveau venu, Microsoft. Nombreux sont ceux qui ont pensé que le géant de Redmond allait se vautrer en se lançant sur un marché qui semblait avoir du mal à accueillir un nouveau larron, sans parler de la mauvaise réputation de Microsoft, les bonnes blagues fusèrent sur les plantages et autres failles. Pourtant, Microsoft malgré de grosses bourdes, essentiellement dans sa communication au Japon, a su se faire une place et aujourd'hui, dans le trio qui mène la danse, on ne trouve plus qu'un seul vétéran du jeu, l'indéboulonnable Nintendo.
Comme elles ont changées les choses en quelques années. Les constructeurs sont venus, partis, revenus, certains sont morts corps et âmes, d'autres se sont reconvertis. Ce qui était une industrie un peu marginale, fondée par des ingénieurs loufoques et rebelles est devenu un business tentaculaire qui génère un flux d'argent colossal. Un bien ou un mal pour les joueurs ? La voilà la question épineuse. Comme toute industrie de masse, celle du jeu vidéo suscite autant de bonnes choses que de mauvaises. Plus le marché est large, plus on a d'argent, plus on peut faire de grandes choses. Le revers de la médaille, c'est qu'il devient aussi plus simple de faire de mauvaises choses qui de toutes façons se vendront auprès d'un large public. On pourrait écrire des pages sur le sujet, mais ce n'est pas le propos, alors je vous laisse faire vos propres dissertations sur la question.