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Page Dossier 16 bits : Le combat des chefs

Comment mieux résumer la période qui va suivre que par l'expression "guerre des clans". Oubliez tout ce qui pu se passer avant, le gros morceau du jeu sur micro avant le couronnement du PC, il est ici, dans la lutte fratricide qui va opposer Commodore et Atari pendant plus d'une décennie. Ils deviendront les références absolues aussi bien du jeu mais aussi de la micro-informatique familiale. L'équivalent un peu capilo-tracté de la situation Nintendo/Sega du côté des consoleux. Deux machines simplement mythiques.

Mi Amiga

S'il est une machine qui a été élevée sur un piédestal par ses utilisateurs, c'est bien l'Amiga, quel que soit le modèle. Tout commence au Consumer Electronic Show, plus connu sous le nom de CES en 1984. L'équipe d'Amiga doit y présenter un prototype baptisé Lorraine. Prototype qui, pour l'anecdote, avait décidé de tomber en rade juste avant l'ouverture du salon. Par chance, tout s'arrange pour le mieux Amiga fait une brillante démonstration qui convaincra à termes Commodore de se pencher sur le sujet, au point de racheter la société. Parallèlement, Jack Tramiel s'en va de son côté et se paie Atari qui va alors plancher sur le futur Atari ST. Chacun fourbit ses armes pour une lutte acharnée. Pour l'heure, chez Commodore, on est paré en sortant en 1985 le révolutionnaire Amiga 1000, équipé d'un système d'exploitation qui restera célèbre et cher au coeur des fans, l'Amiga OS ou DOSAmiga, basé sur UNIX, une première.

16 bits : Le combat des chefs

De nombreux autres modèles suivront, Amiga 1200, 2000 etc. Mais celui dont le nom restera gravé dans le marbre sera l'Amiga 500, le fer de lance de la marque qui connaît la gloire à la fin des années 80, alors que la guerre contre Atari fait rage. C'est d'ailleurs à cette époque que la firme n'hésite pas à faire un procès à Amiga dans l'espoir de toucher une part des bénéfices de ses recettes. Oui, oui, carrément. Il faut savoir qu'avant son rachat par Commodore, Jack Tramiel avait versé une somme conséquente pour soutenir les projets d'Amiga. Pour lui, il est temps de faire fructifier ce vieil investissement. En dépit de ces contrariétés, l'Amiga s'impose comme un machine de jeu d'une puissance jamais vue. Même si la ludothèque de départ souffrait d'une petite anémie, elle soignera rapidement ses carences. Puissant sur plan graphique, les Amiga le sont tout autant dans leurs capacités sonores, il marquera les débuts de la musique assistée par ordinateur, même si c'est le ST qui lui volera la vedette dans ce domaine.

Devenu légendaire avant même de terminer sa carrière, plus qu'un micro, une façon de penser, l'Amiga entretient toujours son mythe. S'il existe moult communautés d'adeptes de vieux systèmes, celle qui entoure l'Amiga est probablement la plus forte et la plus active, vous les reconnaîtrez facilement, ce sont les types qui transforment leur Windows en OS Amiga. Ah et aussi ils deviennent rouges ou verts quand vous leur parlez de l'Atari ST... Késaco l'Atari ST ? Punaise mais d'où vous sortez ?

Atari, mais tu riras pas longtemps

Un an après la découverte d'Amiga au CES, c'est au tour d'Atari d'aller y frimer un peu en présentant en 1985 son Atari 520 ST. Avant d'en arriver là, il aura fallu que l'ancien boss de Commodore, Jack Tramiel, quitte sa boîte, en fonde une nouvelle baptisée TTL, s'associe à Warner et fasse alors l'acquisition d'Atari qui était devenu un gouffre financier pour Warner. C'est à ce moment précis que la décision de lancer pour de bon la marque dans la micro-informatique est prise. Tout le monde se met à plancher dur sur un système qui deviendra l'un des plus fiables et résistants qui soit. Il faut oublier les échecs des Atari 400 et 800. On importe un peu de software du monde PC en créant un système d'exploitation dérivé du GEM (j'en frissonne encore de ce truc) qui prendra le nom de TOS sur Atari et on met tout ce qu'on peut dans les tripes du bébé.

Le combat des chefs va pouvoir commencer entre les machines produites par l'un et l'autre des acteurs. Atari n'en restera pas au ST, une version "Enhanced" (ST-E) ne tardera pas à voir le jour, ou encore le 1040 ST. Bien que graphiquement moins légèrement performant que son concurrent direct, l'Atari ST ne va pas se priver de la gloire et des lauriers. Son succès est tout aussi éclatant que celui de l'Amiga et sa ludothèque n'aura rien à lui envier. Mais le jeu vidéo ne fut pas sa seule source de sympathie auprès du public. Pourvu de compétences audio époustouflantes et complètes, comprenant des entrées et sorties MIDI qui permettent d'y connecter des instruments de musiques. Avec l'arrivée de logiciels aussi fameux que Cubase, il va devenir un outil de travail incontournable pour les compositeurs, aussi bien amateurs que professionnels. Il ne faudra pas attendre longtemps avant de voir de nombreux artistes s'approprier la bête pour composer ou triturer le son. Dans le milieu musical, il y eu un véritable phénomène Atari et il n'est pas totalement terminé d'ailleurs. Certains compositeurs utilisent toujours la machine, en particulier dans le genre de l'éléctro. Pensez au prix d'un Atari ST en occasion et à ses possibilités, vous comprendrez pourquoi.

16 bits : Le combat des chefs

Tout aussi culte que l'Amiga, l'Atari ST et toutes ses variantes ont marqué l'histoire du jeu sur micro de manière indélébile. Mais la firme commettra des grosses bévues qui lui coûteront cher, très cher. Atari va engloutir des monceaux de brouzoufs dans des projets qui ne lui rapporteront rien. En 1991, ils parviennent à sortir le Falcon après des mois de buzz médiatique. Le Falcon est une claque, très orienté vers la musique, il est également pourvu de tout ce qu'on peut vouloir pour faire du jeu. Mais voilà, finalement, le PC a fini par percer, dans tous les domaines, et le Falcon sera boudé par le public. Le choc est rude pour Atari, d'autant plus que ce ne sera pas leur seul raté. La tentative d'incursion dans le marché des consoles portables avec la Lynx, ou le retour manqué dans les salons avec la Jaguar coûtent une fortune mais ne rapportent rien. La suite, je vous l'ai déjà racontée, c'est la mort du cygne. En 1994, la production de Falcon cesse. This is the end, beautifull friend.

Commentaires
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xatigrou xatigrou
MP
Niveau 7
le 19 sept. 2013 à 15:56

L'Amiga était une machine sensationnelle, et j'ai eu la chance d'en avoir un à la maison quand j'étais petit, mais son OS n'était pas du tout basé sur un unix.
Il était multitâche, certes, génialement conçu, mais n'avait pas la mémoire protégée, et le shell en ligne de commande n'avait rien à voir avec celui des unix.

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Sommaire Dossier
  • "Oscillospong" : aux véritables origines du jeu vidéo
  • Du tabouret au canapé, du succès au crash
  • Les débuts de l'ère moderne : la guerre Nintendo/Sega
  • Sega : du photomaton à la Mark III
  • La relève 16 bits et le retour manqué d'Atari
  • PC-Engine, Neo Geo, 3DO et leurs copains
  • Atari : aller simple et retour définitif
  • Sony entre en guerre
  • Le retour de Nintendo : rendez-vous manqué
  • Dreamcast : l'ultime retour de Sega
  • Conclusion de la première partie
  • Jouer sur son ordinateur : comment le PC s'est imposé
  • 8 bits sous le capot
  • Pendant ce temps chez Commodore et Amstrad
  • 16 bits : Le combat des chefs
  • Et le PC fut
  • Conclusion
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